Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 3 janvier 2022 15:19

@P.-A. Teslier

 Et bien, vous allez apprendre des choses, ignorants moqueurs minables que vous êtes :

D’une part Luc, l’un des 4 évangélistes n’a pas connu le Christ mais a rassemblé des témoignages pour écrire son évangile (Luc 1 :1-4). Ce n’était donc pas le pote du Christ.

 

D’autres part, Louis de Montety dans « La mort du mythe » rapporte que de nombreux auteurs ont parlé des évènements du Christ à commencé par Justin le Philosophe en l’an 150 qui conseille de lire « Actes de Pilate » pour y trouver comment tout ce qui avait été prédit sur la Passion du Christ s’était accompli et, aussi, confirmation de ses miracles. Après avoir fait crucifier le « Roi des Juifs », le procurateur Ponce-Pilate rédigea en effet son rapport à l’empereur Tibère, qui en fut d’ailleurs si troublé que, nous dit Orose, il demanda au Sénat qu’il fût déifié.

 

Denis L’Aréopagite, « dans ses entretiens avec saint Paul, que l’éclipse extraordinaire qu’il avait aperçu à Héliopolis, à l’âge de 25 ans, et dont il avait marqué le jour, l’heure, et le moment, était justement arrivé au temps de la passion du Sauveur, comme signe de deuil que toute la nature en concevait »

 

Thallus, syrien venu à Rome où il avait été affranchi par Tibère, et auteur des « Histoires » syriaques auxquelles se référait Bossuet à propos de «  l’éclipse arrivée au crucifiement de Notre –Seigneur ».

Bossuet se référait aussi aux « propres paroles de Phlegon, affranchi d’Adrien, citées dans un temps où son livre était entre les mains de tout le monde » son livre 13 des « Olympiques ». Il rapportait en latin que la 4è année de la 202è olympiade, des ténèbres apparurent vers la 6è heure et un tremblement de terre ébranla beaucoup d’édifice en Bithynia Nicaenae.Dans l  »Histoire » d’Orose, au 4è/5è siècle, on peut lire que « l’an 18 du règne de Tibère, l’année où le Christ souffrit sa passion…ce jour là, à la 6è heure, le soleil fut totalement obscurci, une nuit profonde s’abattit brusquement sur la terre.

 

L’historien syriaque Joannes Malalas (491-578) écrit dans ses chroniques que l’an 18 du règne de Tibère César, le 7è mois, Notre Seigneur Jésus Christ fut crucifié le 14 è jour de la lune et que le soleil fut privé de lumière et des ténèbres s’étendirent sur toute la terre. Le très sage Athénien Phlegon se souvient de ces ténèbres dans ses écrits où il dit : « la 19è de Tibère, il y eut une éclipse de soleil si importante qu’on n’en a jamais vue de pareille… à la 6è heure, la nuit était telle que les étoiles apparurent »

 

Paulus Diaconus (fin du 8è siècle) a écrit l’ »Historia Miscella » on peut lire dans le livre 7 : « Sept ans après la 12è année du règne de Tibère, au moment où Notre-Seigneur souffrit sa Passion…le soleil fut obscurci de la 6è heure à la 9è heure. Les ténèbres s’étendirent à la terre entière.. ;et les étoiles apparurent. Non seulement des fidèles, mais aussi plusieurs livres grecs l’attestent. »

 

Jules l’Africain, historien grec du 3è siècle et auteur d’une «  Chronographie » très réputée : « L’an du monde 5533, soit 33 du Christ, ou olympiade 203 au moment où le Christ souffrit sa Passion, d’horribles ténèbres couvrirent la terre, des rochers furent brisés par un tremblement de terre. Plusieurs régions de la Judée et du reste du monde furent ravagées… »


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