ETTORE ETTORE 21 janvier 2022 12:23

@cevennevive

Bonjour cevennevive .
Vous savez ce que l’on dit ....
On parle Allemand, aux fauves, Français, aux chevaux, Italien, aux femmes !
....
Quand vous vous baladez dans les rues de Napoli, par exemple, dans les quartiers, dits « populaires », un Français, peut croire, en une engueulade perpétuelle, entre tous les BELLIgérants, vociférants et gesticulateurs, qui occupent la place.
Ben non ! C’est une forme de Comédia del’Arte, jouée par des comédiens ( pas qu’amateurs, puisque leurs parents, grands parents, arrières grands parents, manipulaient déjà le verbe et la gestuelle grandiose) à ciel ouvert et pour tous.
Il faut y être pour le vivre.
Le bruit des scooter, les coups de klaxon à tout vas, les appels de loin, les Vespas triporteurs, à trois roues, avec leur bruit caractéristique, les odeurs incertaines, entre, marée et plantes aromatiques, les papiers gras, la cuisson des pizzas,qui vous assaille les papilles, les goûts volatiles du café, et le cliquetis des tasses qui s’entrechoquent, le fourmillement des gens, vieux, jeunes, très jeunes, qui jouent au milieu de la chaussée, et que tout le monde évite, parce ce que c’est
« comme ça »....C’est un monde grouillant, vivant comme pas possible.
Jusqu’à ce que les « lamparo » de la rue s’allument, en même temps que les fenêtres s’éclairent de cette lumière un peu jaunâtre.
Et là, tout devient velours, avec des sons « étouffés »...La vie se retire dans ses quartiers privés.
C’est à ce moment, que le soleil se couche avec des couleurs magnifiques, une parure, qui habille la mer, une couleur dorée, et d’un bleu profond.
Et cette petite brise marine, si caractéristique,qui vous fait frémir les narines, et soupirer d’aise.
C’est là que vous vous dite, que la vie, c’est ça ! Et, là !
Elle s’allume et puis s’éteint avec douceur, surtout si vous avez un « romantique ténor » serveur de pizzéria, qui fait la cour à une touriste, en lui chantant, un air d’opéra, en accompagnement du service à table.
Essayez de vivre cela, un soir, avec la petite musique lointaine, d’une mandoline, qui égrène ses notes, et qui les incruste, dans ce soleil couchant, vous verrez....
Cela tient chaud au coeur.


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