Trelawney 27 janvier 2022 09:14

On dit que Poutine est un joueur d’échec qui a plusieurs cops d’avance, soit. Mais ce n’est pas une partie d’échec. Ce serait plutôt une partie de poker où il faut mettre le maximum de pression sur le camps adverse.

En massant ses troupes à la frontière ukrainienne, Poutine a mis de la pression. Mais en la personne de Biden, il est tombé sur un fou sénile qui se contrefiche de la pression qu’il peut bien subir et la réactions n’a pas été celle prévue.

Il a bien envoyé Blinken discuter avec Lavrov. Ce dernier s’arcqueboutant sur les exigences de Poutine à savoir : « retrait des troupes étrangères de tous les États ayant rejoint l’Otan après 1997 », soit l’Albanie, la Bulgarie, la Croatie, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie et la Tchéquie. Il faut aussi faire remarquer aux russes qui si l’Otan a accepter d’accueillir ces 12 pays, c’est à leur demande. 

Blinken a répondu de façon moins trivial mais très proche de la réalité : « Notre alliance avec ces 12 pays reste indéflectible, vous pouvez essayer d’envahir l’Ukraine si vous voulez, mais vous allez prendre copieux sur la gueule et que ce soit économiquement ou militairement ».

Et c’est le mot « militairement », que Poutine ne pensait pas entendre, qui est laché par l’Alliance occidentale. Voila maintenant on y est !

Si jamais on va plus loin dans le conflit, l’Europe va subir énormément de perte (mais les USA s’en fiche), la Russie va s’isoler et comme son économie (pétrole gaz) est uniquement tournée vers l’exportation elle va le payer très cher.

Militairement la Russie doit faire face à une armée (Otan) 4 fois supérieure en nombre et en équipement. Vous allez me dire que la campagne de France en 1939 a prouvé que ce n’était pas les mieux équipés qui gagnaient. Mais les américains ont déjà prouvé dans le passé que même s’ils ne savaient pas gagner (Vietnam, Irak, Afghanistan) ils savaient très bien détruire.

Maintenant (si on veut faire de la politique fiction), imaginez la réaction d’un voisin russe comme la Chine (qui lorgne depuis des décennies sur la Sibérie riche en matières premières) si la Russie est affaiblie militairement et économiquement ?

La question est donc : Comment faire entrer un ours dans sa grotte sans dommage pour l’ours et pour la forêt ?

Je n’ai pas la réponse !


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