Dominique Larchey-Wendling 11 mai 2007 17:58

Je ne sais pas trop comment prendre votre remarque. Vous semblez vous indigner de la « l’immoralité » de certains capitalistes. Je vous invite fortement à lire le livre de F. Lordon. Le capitalisme, et particulièrement sous sa forme néo-libérale actuelle, est un pouvoir. Un pouvoir occupe naturellement tout l’espace qui lui est laissé. Toute la morale que vous y mettrez n’y changera rien à moins que vous lui opposiez le pouvoir de la religion, ce qui n’est pas forcément mieux. Mais là, ce n’est pas la morale, c’est la foi.

La seule façon de limiter les effets néfastes du capitalisme sur les hommes, c’est du lui opposer un autre pouvoir, celui des peuples et des nations qui s’exprime dans la souveraineté des Etats. Or que veulent nos « libéraux » actuels, affaiblir les Etats au maximum et étendre encore le champs marchand, jusqu’au savoir, la santé, la sécurité, y compris l’armée. Si vous lisez le dernier livre d’Attali, vous y trouverez aussi ce genre de description.

Le capitalisme recherche la liberté absolue et ceci ne peut se faire qu’au prix de la liberté des hommes, des peuples et des nations. Il doit être soumis à des règles, pas à la morale.


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