@lecoindubonsens
Etre indépendant est plutôt d’être sans a-priori, ni de gauche ni de droite, etc, plutôt que d’être à la fois et de gauche et de droite. En politique intérieure, on a inévitablement une orientation politique préférentielle, mais concernant des problèmes internationaux, on peut avoir davantage de recul non-partisan. 
Certains, qui sont partie-prenante, disent qu’ils « connaissent » mieux la situation de terrain, or ils connaissent effectivement mieux un des aspects de cette situation, mais ne peuvent avoir le recul ni l’indépendance d’esprits d’une vision générale. Ainsi, je me souviens, en début de carrière professionnelle, avoir discuté avec des clients Afrikaners, disant que, eux, connaissaient la situation et savaient que les natifs africains n’avaient pas de capacité pour les responsabilités, et que l’apartheid était de ce fait justifié.

Pour certains, être libre, c’est prendre le contre-pied systématique des positions officielles, et donc adhérer aveuglément au camp d’en face. On en a ici de nombreux exemples. Cela revient alors parfois à rejeter le moindre mal pour le pire certain.