@ Furax

« Sauf que tous sont »macronistes«  »
En réalité, les instituts de sondage n’ont pas de positionnement politique, ils cherchent comme toutes les boîtes à faire du profit.
Ce qui pourrait influer, c’est le positionnement de ceux qui leur commandent les sondages (je parle des intentions de vote et pas des qualitatifs auxquels je n’accorde quasiment pas de crédit).
Or, tous ne sont pas, loin s’en faut, « macronistes ». Certains sont carrément de droite ou d’idéologie libérale (notamment Le Figaro, Les Echos ou L’opinion), d’autres de centre-droit (Le Monde), et les autres de sensibilité de gauche ou populaire (Libération, Marianne, majorité des quotidiens de la PQR).
Or, tous donnent des résultats à peu près convergents, ce qui démontre que le soupçon de manipulation est infondé dans la mesure où, si tel était le cas, cela induirait de fortes disparités !

Sur McKinsey, nous verrons ce qui en sortira. Mais il sera long et difficile d’établir que des décisions politiques ont été « dictées » par ce cabinet. Il n’en demeure pas moins que le recours de plus en plus fréquent à des cabinets de conseil — payés de surcroît très cher — pose un vrai problème qui ne concerne d’ailleurs pas seulement l’état mais également de nombreuses grandes entreprises.
Tout cela ne relève pas du délit au sens juridique du terme, mais d’une déviance de gouvernance.
Une affaire à suivre, évidemment. Cela dit, rien n’empêche les électeurs de s’en saisir pour « dégager » Macron s’ils estiment qu’il y à la une grave dérive de la conduite des affaires gouvernementales !