@Captain Marlo

Le débrousaillage est une chose utile, mais dans un environnement forrestier, c’est loin de suffire. Surtout face aux incendies géants comme on les a vu cette année, et dont les images terribles venant d’es states les années précédentes nous stupéfiaient mais nous faisaient croire que ce genre de cata ne nous concernait pas. Les flammes enjambent la route, sautent littéralement d’une colline à l’autre, et détruisent tout en moins d’une minute, ne vous laissant à peine le temps de monter dans votre bagnole. 
En Bretagne, j’ai maintenant des voisins venant du sud, et même une famille entière d’australiens, ne supportant plus le climat, et ses aberrations, après avoir perdu leur maison. Mais il semble que cet été a été autre chose que l’année des méduses, et sera malheureusment l’entrée dans quelque chose d’inconnu. 
A moins de donner des moyens énormes aux pompiers, il y aura des sacrifiés dans les années à venir, car ils ne peuvent pas être sur tous les fronts. On peut faire un parallèle avec le risque d’innondation, lié à l’épisode cévennol, qui se potentialise un plus chaque année. Là ce ne seront pas les barrages contre l’atlantique ou contre le Niagara qui changeront la donne. Les municapilités font le gros dos, incapables de prendre des décisions qui déclencheraient des contentieux en nombre, et ne voulant pas mettre en danger les situations de rente, comme certaines stations dans les alpes.