@pemile
Je crois qu’ils n’ont pas le choix. Ils le disent eux mêmes. Ils sont conscients que s’ils perdent, ils perdent bien plus qu’une guerre. Car la Russie de Poutine mettra leur culture dans une fosse commune. Et ça ils ne le veulent pas. Ils se sont arrachés la langue Russe de la gueule. Il y a quelque chose d’Homérique dans cette tragédie. Je veux pas faire dans le pathos, mais cette histoire quasi biblique nous ramène à la lutte fondamentale du bien, contre le mal absolu....

Ils n’ont pas le choix, et nous n’avons pas d’autre choix que de les aider. Il est hors de question de reculer. Les Ukrainiens sont la meilleure armée d’europe. Derrière, nous sommes à poils. J’ai l’impression parfois d’être dans la drole de guerre, qui donnera motif à Bloch, d’écrire en 40 « L’étrange défaite »...Il décrivera l’apragmatisme de l’armée, du commandement, les hésitations d’avant guerre, la grande imprépraration. Si je n’estime pas beaucoup Boris Johnson, il faut avouer quand même que les anglais et les américains ont été bien plus lucides que nous, refusant de voir les alarmes que les services d’espionnage signalaient sur l’éminence d’une invasion...Je me souviens que faisant mon armée, dans les années 70, on nous serinait dans l’école d’élèves gradés où j’étais, que l’ennemi ne viendrait pas de l’est...Pourtant bien des pays, et surtout qui étaient encore sous la férule soviétique, nous avertissaient déjà que rien de nouveau ne pouvait se passer là bas. Pas étonnant qu’ils n’aient pas attendus leur reste quand le mur est tombé, et que Gorby tentait des les retenir. Il y a des fenêtres historiques qu’il ne faut pas rater...C’est là que se pose le problème. Comment se fait il que l’Ukraine est été le sacrifié, après les accords de 94..Exiger qu’elle donne son arsenal nucléaire à la russie était une erreur fondamentale. L’ours s’est bien réveillé, et rugit, même s’il s’est pensé plus fort qu’il ne l’était. Ce qui pose un nouveau problème de montée des périls, dans ce refus de voir les choses en face.
Pour l’heure, je pense que l’europe n’a pas fait néanmoins l’erreur de prendre parti directement au conflit. L’autre erreur à ne pas faire serait de diminuer l’assistance à ce peuple héroïque. 
« Ne lancez pas la pierre à la femme adultère..Je suis derrière »...Comme disait l’ami Georges Brassens.