velosolex velosolex 29 novembre 2022 13:28

Ca me dérange pas que ça parte un peu dans tous les sens, écrivant moi même de cette manière. Bon article donc, que l’actualité n’a jamais chassé. Car les deux auteurs sont eux aussi multiformes. Leur vie sont des romans. Tous deux s’estimaient sans doute, mais jouaient à couteaux tirés, avaient des jugements pas très amicaux, sur l’oeuvre l’un de l’autre. Notre réalité s’inspire des deux projections. Bernard Crick a écrit une très bonne biographie d’Orwell. Un homme qui s’est toujours mis en danger. Il écrira son roman 1984 sur une ile perdue au large de l’écosse, que je me promet depuis longtemps de visiter. Très malade, il vit dans une petite ferme très primitive, avec son flis adoptif ( il a perdu sa femme morte d’un problème opératoire dans une intervention bénigne), et se déplace sur une vieille moto. Il va écrire son grand roman allongé sur son lit, sa machine à écrire sur ses genoux. Ses mémoires , correspondances, articles, en trois tomes publiées si je me souviens bien chez arléa sont un vrai régal. Des textes pas très connus sur ses années de collège « mémoire de saint cyprien »,ou il pourrait faire sa « Annie Ernaux », car il analyse, avant Eton, comment la socitété anglaise de classes est clivée. Expérience au fond qui sera déterminantes sur sa grande sensibilité à défendre les exclus. Mais Orwell est résilient, ne gratte pas ses croutes ne se plaint jamais. Il plaint par contre beaucoup les autres, le sort des ouvriers dont il analyse l’oppression et les mécanisme dans « quai de wigam »...« A good guy », révolté par le cynisme des soviétiques lors la guerre d’espagne. Engagé dans le poum, décimé par le politbureau, il va dans les bureaux, exige la libération de ses compagnons d’arme, se met en danger....« un peu d’air frais »,roman sympathique ou un représentant de commerce retourne un jour dans la ville qui fut celle de son enfance, et la trouvé métaphorsé, envahi de lotissements, et abandonne finalement son idée première d’aller pecher dans l’étang qu’il avait connu, car devenu une décharge, est une préfiguration de la sensibilité écologique...


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