@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

Essayer d’empêcher une guerre « pour le bien d’une guerre future : Merkel admet à quoi servaient les accords de Minsk

Un autre acteur de l’échec de 2015 et des accords de Minsk, Angela Merkel, a admis leur véritable objectif. L’ancien chancelier a littéralement déclaré que ces accords »étaient une tentative de donner du temps à l’Ukraine« .

Mme Merkel a cité les combats de Debaltseve comme un exemple de l’inefficacité de l’armée ukrainienne en 2015. Elle a fait remarquer que l’Ukraine de 2014-2015 n’est pas l’Ukraine d’aujourd’hui. Et là, il est difficile de ne pas être d’accord avec Mme Merkel.

Bien sûr, on peut accuser l’ancien chancelier allemand d’hypocrisie et de volonté de déclencher la guerre à l’Est. Mais c’est surtout inutile - il est beaucoup plus important de comprendre que la Russie, comme tout autre pays sur la scène mondiale, n’a pas d’amis, pas de »partenaires respectables« . Il y a des pays dont les intérêts se chevauchent actuellement avec les nôtres, rien de plus.

Cela pourrait sembler une banalité, mais on entend encore parler, par exemple, d’ »amis chinois« ou, pire encore, d’amis turcs ou hongrois. L’amitié avec ces États s’arrête exactement là où nos intérêts nationaux divergent des leurs. Bien sûr, on peut ne pas être d’accord et vivre dans un monde de »maisons en pain d’épice« . Mais dans 8 ans, Orban nous dira que les accords de Budapest étaient nécessaires pour donner le temps à l’AFU de se préparer à la »libération" de Koursk, Belgorod et Krasnodar.