Changeons de sujet nettement plus important.

La détention depuis le 24 février de Olivier Vandecasteele en Iran

La ministre des Affaires étrangères belge, Hadja Lahbib, admet que les marges de manœuvre diplomatiques de la Belgique sont faibles pour faire sortir d’une prison iranienne le Belge Olivier Vandecasteele.

La révolution et les manifestations en Iran ne facilitent pas les relations alors que la Belgique a ouvertement condamné la mort de Mahsa Amini, la répression et les condamnations à mort.

La ministre rappelle que la Belgique a conclu 74 autres traités de transfèrement, y compris avec des pays comme la Russie. « Ce traité était en cours d’écriture avant l’enlèvement d’Olivier Vandecasteele. L’Iran fait partie des pays avec lesquels on a envie de pouvoir rapatrier nos nationaux condamnés pour qu’ils puissent purger leur peine en Belgique », insiste-t-elle.

Elle affirme ne pas discuter d’un échange. « Quand j’ai mon homologue au téléphone, il n’est pas question de M. Assadi, mais du sort d’Olivier Vandecasteele. L’objectif est d’obtenir sa libération, des meilleures conditions de détention, des contacts avec sa famille, que la clarté soit faite », assure la ministre.

Des pétitions circulent pour demander sa libération.

’Libérez Olivier Vandecasteele’ : les quotidiens belges francophones se mobilisent pour le travailleur humanitaire de 42 ans