DU CÔTÉ DU BÉLARUS

Victoria Nuland, « la Nuland » qui fut un des grands instigateurs de la subversion mondialiste en Ukraine ayant conduit le coup d’État du Maïdan, et revenue « aux affaires » avec le retour de Biden (qui était alors vice président d’Obama), veut maintenant s’occuper de la Biélorussie.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec l’opposition biélorusse »

Cette vipère mondialiste a cependant oublié un détail :

Loukachenko n’est pas Ianoukovirch !

Erwan

https://t.me/ErwanKastel/3955

Cette merde la Victoria !

https://www.revueargument.ca/article/2007-03-01/381-entre-la-moderation-et-la-demesure-leo-strauss-les-straussiens-la-philosophie-et-la-guerre.html

Il arrive parfois qu’il faille procéder à une certaine « complication » des choses. Curieux dessein, me dira-t-on. Ne doit-on pas, du moins quand on a le souci d’être compris, viser la clarté, la précision, et éviter, justement, de complexifier un sujet — ici, les rapports entre la philosophie et la guerre — qui risque d’emblée de paraître quelque peu abscons... ? Qu’on se rassure. « Complication » ne veut pas dire que je chercherai délibérément à rendre mon discours obscur. Cette notion, je l’emprunte à un philosophe politique dont j’admire le travail : Claude Lefort. Il y a quelques années, il a intitulé de cette manière un ouvrage qu’il a écrit en réponse à François Furet. Celui-ci avait lui-même auparavant publié un ouvrage sur le communisme, intitulé Le passé d’une illusion[1]. Certes, le travail de Furet, qui constituait une véritable plongée dans l’histoire du communisme, était riche de réflexions sur ce que Merleau-Ponty avait appelé Les aventures de la dialectique. En même temps, d’une certaine façon, tout était dit dès le titre même de l’ouvrage : le communisme était une « illusion », et d’avoir voulu la faire passer dans la réalité n’avait pu que provoquer des catastrophes, voire des crimes. Or, sans renier la valeur du travail historien de Furet, Lefort objectait qu’il fallait « compliquer » les choses pour mieux en saisir les tenants et aboutissants. Par l’ampleur même des catastrophes qu’il avait provoquées, le communisme se prêtait particulièrement bien, selon Lefort, aux jugements tranchés, à l’emporte-pièce. Tout en ne niant aucunement la nécessité de porter un jugement des plus sévères sur le communisme (lui-même l’avait fait dès les années 1950, alors que ce n’était pas particulièrement à la mode dans l’intelligentsia de gauche), Lefort expliquait que pour mieux comprendre et juger, il fallait élargir considérablement la perspective, c’est-à-dire situer le communisme dans la dynamique de la modernité, interroger des auteurs qui, en principe, n’avaient rien à voir, tel Étienne de la Boétie qui, le premier, avait mis en doute l’opposition tranchée entre désir de liberté et désir de servitude, ou encore Jules Michelet qui s’était demandé quel était le ressort de cette curieuse passion, quasiment amoureuse, du peuple pour ses rois, voire pour ses tyrans.


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