@sylviadandrieux
Dans "Éloge
du maquillage", Baudelaire disait que la recherche de
l’idéal nécessitait d’utiliser les moyens offerts par l’art pour
transfigurer quelque chose en préférant un embellissement
artificiel à la trivialité biologique. Pour lui, la femme qui se
maquille ne cherche pas à imiter la nature. Elle veut, au contraire,
s’en affranchir et par ce biais atteindre une forme d’absolu,
transcender son corps, approcher du Beau grâce à un artifice, en
corrigeant les imperfections de la nature pour accéder à un statut
presque divin.
Mais l’idéalisme confronté d’un côté
aux chiennes de garde et de l’autre au LGBT n’a plus de place dans
une société où tout est marchandisé et « déconstruit ».