Chichile Chichile 26 juin 2007 12:57

Au moins, on n’aura pas eu à attendre les commentaires pour que les parallèles Pétain-sarkozy soient faits. Ca fait gagner du temps.

Monsieur, votre article pose la même question que beaucoup d’autres : c’est quoi aujourd’hui un Français ? Je note que vous n’y répondez pas, à part par des valeurs transcendantales et éternelles, humanisme qui vous honore, mais aussi angélisme qui irrite.

Donc, aujourd’hui, c’est quoi un Français ? un européen ?

Je vais plus loin : est il important de définir ce qu’est un Français, ou bien est il plus important de définir ce que doit être la France ? je devine que vous pencherez pour mon deuxième, c’est à dire l’aliénation de la personne, sa dissolution dans le grand sac fourre-tout de la France terre des droits de l’homme, terre d’accueil, terre d’asile. De l’individu, queud’chi ! Ses droits, par contre, là, cela ne se discute pas, ils lui sont acquis, sont inaliénables et pas touche.

Bref, vous nous proposez de subordonner notre histoire collective à celle individuelle de tout migrant, de subordonner notre culture à celle des migrants, et de nous montrer humble devant la richesse que chaque migrant ne manquera pas de promener avec lui...En quelque sorte, de diluer la France, ce qui l’a fait et ceux qui la composent, plutôt que d’en faire un concentré servi aux populations qui désirent venir vivre avec nous.

la logique m’échappe, et je ne suis pas très chaud pour cette politique, si je vous ai bien compris.

Quant au ministère de M. Hortefeu, je ne suis pas inquiet, contrairement à vous, de dérive ferroviaire. Je pense que l’on continuera à accueillir les malheureux du monde, parce qu’ils le valent bien, et que l’on devra s’occuper de l’Afrique autrement qu’en y collant des grosses sociétés, sous peine de voir disparaitre dans le sang et la boue le berceau de l’humanité.


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