Bobby Bobby 6 septembre 2007 11:27

Ah quelle humanité !

Merci à l’auteur d’avoir fait preuve d’autant de clairvoyance. Il me rapelle bien des souvenirs.

J’ai moi même vécu dans le détroit de Gibraltar, à un endroit très calme, ou arrivaient bien souvent les « paterras » ces barques parfois en très bon état, parfois remplies de trous pas possibles...

Une nuit, un pédalo à été intercepté à la limite des eaux territoriales... 5 jeunes gens y occupaient les 4 places et avaient pris ce risque fou de la traversée (le courant de 8 noeuds (*/- 14 Km/h) est sur des kilomètres longé par son contre-courant, formant peu après la pointe de Tarifa une vague « pertpétuelle » de plus de deux mètres de haut bien visible des hauteurs de la route la reliant à Algésiras)...

Bien d’autres tentent la traversée... combien de centaines de mort chaque année ? impossible à évaluer ! certains tentent, même à la nage, ce périple d’a peine 14,600 Km. à l’endroit le plus étroit, s’élargissant à un peu plus d’une trentaine face à Tanger, de réaliser ce rève fou de l’eden européen si commun au Magreb.

Nous leur avons offert un mode de vie par nos exemples à ne pas suivre il n’y a pas si longtemps du temps des colonies. Quelle monstruosité nous fait aujourd’hui fermer ces frontières une fois la demande ancrée en terme de besoin ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe