ddacoudre ddacoudre 3 octobre 2007 19:19

Bonjour frédéric. Je commente un peu tardivement ton commentaire, car je trouve qu’il ne justifie pas tous les votes négatifs.

Tu as raison dans le sens où la bible par l’apocalypse révélé à St Jean prévoit depuis plus de 2000 ans la fin du monde que nous rappelle de temps en temps les disciples de Jéhovah, en se trompant régulièrement. Pour l’anecdote, la première fois que j’en ai entendu parlé c’était, je crois en 1957. Ma mère m’avait emmené avec ma sœur à la mer et elle nous avait dit si l’on doit mourir nous mourons ensemble.

Depuis il y a eu d’autres prévisions de cette nature et elles ont toutes échoués. Pourtant cette potentialité existe puisqu’elle s’est développée dans le cerveau d’un ou de plusieurs hommes.

La seule chose qu’ils ne peuvent pas déterminer à l’échelle du monde c’est quand et sous qu’elle forme tant il y a de possibilités et un terme lié à la vie de notre astre.

En économie c’est la même chose en échelle réduite avec en plus une histoire « civilisationnelle » que nous compilons justement pour en tirer un certain nombre d’enseignements de manière à ne pas commettre les erreurs du passé.

Sauf que ce n’est pas aussi simple que je le dis, car par l’apprentissage nous nous apprenons toujours les mêmes choses, mais pas entièrement, puisque un pourcentage disparaît de fait et de nouveaux enseignement si rajoutent. Nous sommes donc en mesure dans des activités comme celle de l’économie de faire une prévision en fonction des comptes évalués. Est-elle juste ? non, elle est une tendance avec un taux de réalisation variable car nous ne disposons jamais de la totalité de la réalité qui est évanescente, si bien que parfois sans nous en apercevoir nous réalisons ce que disent nos projections, alors que la réalité est tout autres.

Nous sommes fait comme cela, ce que nous nous racontons fait parti des informations qui nous affectent ; c’est Koet qui en a fait une méthode, et les médias en retirent leur puissance.

Alors peut être que la « crise » globale n’aura pas lieu cette fois-ci en fonction du comportement des acteurs économiques qui veillent, ou son impact sera maîtrisé comme celle de 1987. Ce n’est pas crier au loup que de le dire car les fonds spéculatifs poussent à ce type de marasme. Plus généralement nous l’aurons comme l’explique Dominique.

Personnellement en 1999 j’écrivais que je ne souhaitais pas voir la Chine entrer dans l’économie de marché capitaliste. Parce qu’elle va, avec l’Inde, précipiter la fin du Capitalisme qui repose sur l’industrialisation. Tous les experts mondiaux sont d’accord sur ce point de vu chiffre à l’appui.

Ils ont même calculé que si par miracle la CHINE et l’INDE voyaient leur population atteindre le niveau de vie occidental, en l’affaire d’une année l’ensemble des ressources minières seraient épuisées.

Heureusement le développement se fait à un rythme plus lent, si bien que c’est la « chèreté » du pétrole qui va induire une crise bien plus grave que celle des spéculations boursières, car 70% de nos produits sont organiques (pétrole). Ce que nous puissions espérer est une reconversion vers des productions durables et réparables, sauf que ce n’est pas ce qu’espère le système de consommation dont le principe est guidé par le libre marché dans un néocapitalisme de plus valus financières. Mon propos est-il alarmiste, non, il est lucide à l’instant T. Demain la découverte d’un gisement pétrolifère énorme pourrait sauver le monde ou reculer l’échéance. Je te mets les chiffres d’une étude que j’avais réalisé pour avoir une estimation du terme d’exploitation des matières premières disponibles.

En l’état actuel de nos techniques d’exploitations des ressources minières, nous disposons d’une réserve d’environ 250 ans. Pour citer quelques exemples significatifs, les réserves de minerai de fer dans le monde s’élèvent à 60 milliards de tonnes (1993) soit plus de 250 années de production. Celle de l’aluminium 23 milliards de tonnes pour une consommation mondiale de 113,2 millions de tonnes, soit 203 années (1995). Données Quid 98. Fer sources chambre syndicale des mines de fer de France. Aluminium sources Imetal ; World métal statistics ; Onu ; Metaleurop. Ceci pour la seule consommation d’environ un milliard d’hommes.

Il faut savoir que la croûte terrestre se compose de, 49,5% d’oxygène, 25,8% de silice, 7,5% d’aluminium, 4,7% de fer, 3,4% de calcium, 2,6% de sodium, 2,4% de potassium, 1,9% de magnésium, 0,9% d’hydrogène, 0,6% de titane, 0,7% d’autres minéraux. L’exploitation de ces ressources relève donc de données géologiques qui constituent les gisements métallifères de type magmatique et hydrothermal ; météorique ; et lié au remaniement alluviaux, mais aussi de données géopolitiques qui dépendent des situations politiques et économiques, des coûts d’exploitations de ces divers gisement tout comme des limites des techniques d’exploitations, par exemple quand il s’agit d’exploiter des gisements tel que les nodules poly métalliques du fond des océans.

Mais toutes ces ressources font partis des ressources non renouvelables, car tout le monde comprend que l’on ne remuera pas la terre entière pour en extraire du minerai. Il est donc facile de comprendre tout l’intérêt de la récupération des ressources non renouvelables, qui s’amenuiseront tout de même, car celle-ci ne se fait jamais à 100%.

Il est donc aussi facile de comprendre que notre mode d’économie devra se trouver d’autres critères de définition de la richesse, car si la planète a mis 15 milliards d’années pour créer les ressources minières que nous utilisons, en quelques millénaires nous en viendrons à bout.

En conséquence toute notre technologie qui repose sur son utilisation se trouvera remise en cause, pas pour nous mais pour les générations futures. Note de l’auteur source Quid 1998.

je ne cris pas au loup car dans la philosophie grecque tu retrouverais le débat autour de l’épuisement des ressources matérielles, tout comme nous l’avons eu avec La doctrine « Francigénes croisés » dont tu connais par l’histoire des Albigeois et des Cathares en Occitanie. Mais ce que nous savons c’est que les détenteurs de la puissance se succèdent, de la Mésopotamie à L’Amérique il y en a eu, dont la France.

Ce qui veut dire que personne ne conserve sa puissance indéfiniment, ce qui veut dire qu’il vient bien un instant ou le basculement se fait, même si ceux qui le vivent ne le voient pas, car si c’était le cas ils s’y opposeraient. Il y a comme cela des régularités visibles qu’à des analyses structurales qui ressortent de toute l’histoire de nos sociétés. Nous nous en rendons compte parce que nous conservons sur écrit nos souvenirs existentiels. Et bien l’auteur de l’article fait la même chose avec les données économique, et ce ne sont pas des incantations. Mais il n’est pas devin.

Cordialement.


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