La « précision » de l’anglais ?
En 1967, elle a été à l’origine d’un conflit entre les deux versions officielles, en anglais et en français, adoptées simultanément, de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans la première, l’expression anglaise « territories occupied in the course of the recent conflict » (sans article défini) pouvait laisser croire que les Israéliens étaient invités à évacuer des territoires occupés (donc une partie indéterminée), alors que, dans la seconde, la présence de l’article défini (les territoires occupés) indiquait bien qu’ils devaient abandonner la totalité des territoires. « L’ambiguïté du texte anglais ne tient pas devant la clarté du texte français, ce qui est d’ailleurs assez fréquent aux Nations Unies », a fait remarquer Pierre Révol, ministre plénipotentiaire de France, dans le journal Le Figaro (11 février 1992).
Parlons plutôt d’imprécision de l’anglais :
Et pourquoi des natifs anglophones sont préférés pour des postes de responsabilité et de décision ?
Parce que l’original est préféré à la pâle copie, aux anglo-béats.
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