Johan Johan 14 janvier 2008 14:28

Je viens de mettre sur mon blog l’article en anglais de l’auteur du livre.

http://agir-et)reagir.blogspot.com/

C’est à partir de cet article qu’il a écrit son livre.

@ Fabien : En ce qui concerne son refus de la sexualité, on voit juste le héros refuser de faire l’amour à une jeune femme de 16 ans. Je ne sais pas si c’est réellement significatif.

Il est vrai que c’est un cheminement individuel qui est décrit. A l’inverse d’autres récits centrés sur une seule personne, aucun cynisme ne transparait. Alex n’est pas non plus un sauveur. A mon avis, c’est parce qu’il a été victime des relations entre ses parents qu’Alex se met tellement en retrait.

Je ne partage pas votre conclusion sur la morale. Je dirais qu’on essaye de rappeler au spectateur qu’il est plus libre qu’il ne le croit. Qu’on peut mener sa vie pour soi, même si le radicalisme dont il fait preuve lui aura coûté. Je n’ai pas l’impression que ce film soi si « bien pensant ». Ceci dit, je trouve que la vision de Sean Penn est assez idéalisée : aucun doute sur la mort d’Alex n’est laissé. Il est même présenté comme un prophète ou un saint. Pour ce faire, il ne pouvait pas couper. Sean Penn n’a voulu nous laisser aucun doute.

On est loin du road movie en backpacking.

Effectivement beaucoup de questions sont soulevees. Au spectateur de trouver ses réponses. Pour être honnete, ce n’est pas toujours évident. Surtout quand nos choix de vie nous ont donné des responsabilités. Quand Alex dit que le bonheur ne vaut que s’il est partagé, il montre à mon avis qu’il est pret à assumer des responsabilités. C’est le signe de son passage à l’âge adulte. C’est à partir de là qu’il faut comprendre les intitulés des chapitres.

Sagesse ou folie ? Quelle que soit la réponse, le héros a trouvé le bonheur.

Merci pour votre contribution, qui m’a donné à réfléchir smiley


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