Internaute Internaute 30 janvier 2008 12:21

Le problème n’est pas tant la blessure en soi que le fait qu’elle soit imposée à une personne sans défense et qui n’a rien demandé. C’est cela qui est condamnable. Au pays des Droits de l’Homme le premier droit est celui de l’enfant à garder son intégrité physique. Il est bien évident que les mutilations liées à une nécessité médicale ne rentrent pas dans le champ de cette discussion.

On ne peut pas parler des droits de l’homme, parler et légiférer sur la laïcité puis en même temps tolérer qu’on charcute des enfants pour des questions idéologiques ou religieuses. D’ailleurs on est en pleine contradiction et en pleine inégalité devant la loi. Si je coupe les oreilles de mon enfant, j’aurai beau expliquer n’importe quoi au juge il me mettra en prison immédiatement. Par contre si Douala, Mohamed ou Cohen leur coupe le sexe, alors on ferme les yeux.

Les choix religieux personnels ne doivent pas outrepasser les lois républicaines. Si une fois adulte, une personne veut se faire enlever une partie de son corps pour des raisons religieuses, c’est son problème personnel. Lorsqu’on l’impose de force à un enfant, c’est de la torture et rien d’autre.


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