Dudule 4 avril 2008 01:53

"...nous avons une espèce de méfiance vis-à-vis du libéralisme qui empêche de parler librement de beaucoup de problèmes importants de sociétés...manque d’éducation ?"

 Ou plutôt expérience vécue.

Il semble que vous ayez habité dans une grotte depuis trente ans : le libéralisme a été appliqué en France depuis bien, bien longtemps, et les Français ont constaté que ça ne marchait pas très bien, ni chez eux, ni ailleurs... Ils ont d’ailleurs clairement voté pour en 1986, puis l’on rejeté voyant les résultats. C’est à cette époque que Chirac a renié le Thatchérisme : condition nécéssaire pour l’accétion au pouvoir. Je vous trouve très courageux de vous présentez comme libéral par les temps qui courent, à l’heure de la faillite totale de ce système.Et on a encore rien vu, et ce n’est pas la première fois : de Leibniz en passant par Turgot jusqu’à Jeffray Sachs, ces idées "modernes" ont toujours mené au désastre lorsqu’on les fait passer de la théorie à la pratique.

Je me demande vraiment pourquoi les économistes libéraux ont le droit d’enseigner en université : après tout, on interdit bien aux astrologues d’enseigner l’astronomie, et c’est bien normal.

Ou l’économie repose sur des opinions, ou c’est une sience empirique qui repose sur l’expérimentation. Le libéralisme n’arrête pas d’échouer aux testes depuis trois siècles ! Donc, les libéraux n’ont que des opinions, et n’ont aucun doit d’accès aux postes universitaires, Jaques Marseilles compris.

Pour en revenir au sujet, je pense que nous avons un problème de répartition des pouvoirs au sein de l’entreprise comme de la fonction publique. Je m’explique :

Autrefois, le comptable était un être un peu méprisé, avec des cheveux gras, des pellicules et des petites lunettes rondes, un empêcheur de tourner en rond qui imposait des contraintes, certe difficilement contournables, mais n’émettait que des avis et ne prenait aucune décision, et c’était bien normal.

Aujourd’hui, les comptables sont au pouvoir partout : ça s’appelle le "management". Il n’est plus question, dans le publique comme dans le privé, de choisir une politique, un projet à long terme, et de l’adapter aux contraintes budgétaires, mais les contraintes budgétaires deviennent un objectif, le seul et unique objectif !

Votre article est une véritable caricature : la réduction des effectifs, la réduction des dépenses, comme une fin en soit ! Pourquoi faire ? Pour réduire les déficit ! Comment ? En supriment des dépenses. Et ça serait une politique économique ? A ce niveau de nullité, on se demande vraiment pourquoi on ne recrute pas nos décideur par un concours du niveau bac pro comptabilité, plutôt que d’organiser des élections : ça couterait beaucoup moins cher, et on atteindrait sans peine le même niveau de compétence.


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