Roland Verhille Roland Verhille 11 avril 2008 09:54

À Le péripate,

Merci pour vos paroles de sage. Mais vous me voyez en libéral pur-jus ? Il ne faut pas me mettre une étiquette sur le dos marquée de mots indéfinis ou truqués pour me classer dans une catégorie de gens tout autant indéfinie et truquée.

Et ne vous sentez ni gêné ni traître en suite des vociférations des ayatollah d’une religion qu’ils ne comprennent même pas. Vous les avez vus, seulement des invectives, par la moindre mise en évidence d’une erreur que j’aurais commise dans le texte couvert par la neige carbonique de leurs extincteurs. Pas la moindre conscience de l’incompatibilité entre leurs slogans et le texte de la déclaration de 1789. Pas la moindre conscience de leur hypocrisie à cacher leur rejet de cette déclaration tout en se prétendant ses gardiens, à biaiser, à détourner le débat de son objet, ici, la déclaration de 89 ou une autre ? Vous classez ces gens à gauche ? Elle va mal parce qu’elle ne les a pas expulsés.

Voyez la superbe réplique de Philippe Renève qui éclaire ce qu’est pour lui la gauche, la démocratie : l’extermination physique de ses contradicteurs.

« Revenir à 1789 ne serait pas si mal : les aristocrates à la lanterne ! … Le problème est que dans la répétition des salutaires événements de cette époque, je ne donne pas cher du cou de M. Verhille ; allons, chaque révolution a ses martyrs.  »

Sur les « libéraux » et leur histoire, effectivement, ils ont été incapables d’expliquer eux-mêmes leur libéralisme parce qu’ils ne l’ont pas compris eux-mêmes. Leurs discours académiques ne sont qu’embrouillaminis.

Sur l’idée d’un état maigre, oui, faute d’autre chose, mieux vaut peut-être éradiquer les cellules cancéreuses. Mais la bonne solution réside dans un état normalement constitué, prenant les êtres humains tels qu’ils sont avec leurs qualités et leurs faiblesses, organisé au moyen de structures et de procédures cultivant leurs qualités tout en parant à leurs faiblesses. La réelle séparation des pouvoir me semble être le premier pas à accomplir dans cette direction. Je crains que ni nous-mêmes, ni nos enfants, ni nos petits enfants n’en voient la réalisation.


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