Roland Verhille Roland Verhille 21 avril 2008 10:40

En son temps, Keynes a fait un très important apport au progrès de la connaissance économique. De nos jours, il est invoqué par beaucoup à tort et à travers, même par des économistes. Les analyses de Keynes étaient circonstanciées, et ces circonstances ont énormément changé. De même, les connaissances économiques ont continué de progresser. Il est quand même cocasse de prétendre appliquer aujourd’hui encore des techniques d’il y a près de trois quarts de siècle, même après leur rafistolage !

De nos jours, les politiciens l’invoquent pour fonder leurs politiques économiques. C’est pure hypocrisie, ces gens n’ont que faire d’une gestion scientifique des affaires du pays. Seules comptent leur soif de pouvoir, et leur course aux bulletins de vote en arrosant toujours plus de monde. Ils causent une croissance continue de la part du produit du travail prélevée par eux pour alimenter leurs paniers percés. Et cela ne suffit pas, ils taxent ceux qui ne sont pas encore nés en leur mettant des montagnes de dettes sur le dos ; ils mettent en plus la planche à billets au service du dopage de l’économie pour prétendument éviter le chômage et élever le pouvoir d’achat.

Les désastres économiques et sociaux évidents causés par ces dévoiements de l’action publique s’étendent depuis au moins trois décennies, jusqu’au point où nous en sommes aujourd’hui avec cette crise financière. Au moins en France, si le coût du travail a pris une part croissante dans les revenus, la part en revenant finalement aux travailleurs, toutes déductions étatiques faites, est allée en s’amenuisant, car la part prélevée par l’état est allée croissante.

Ce qui est en cause, c’est l’intervention outrancière des états dans le fonctionnement des économies, ce qui est l’affaire des gens eux-mêmes.

Voir mon papier AgoraVox le média citoyen : Le pouvoir d’acheter

 


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