Roland Verhille Roland Verhille 21 avril 2008 13:55

À Forest Ent,

Je n’ai pas connaissance de tous vos écrits. Il me semble que les soucis que vous occasionne la mondialisation manquent de fondements. J’aimerais que vous vous expliquiez un peu plus là-dessus.

J’ai vu votre explication des conséquences défavorables de la liberté économique, la concentration excessive des entreprises qui s’affranchissent ainsi des contraintes du marché. Ce n’est pas ici le sujet, mais je vous réplique que c’est l’interventionnisme économique outrancier des états qui favorise ou même suscite pareille évolution des plus regrettables (Voyez par exemple comment Bolloré a accompli son parcours).

Sur la mondialisation, vous pensez que la compétitivité internationale des productions est surtout fonction du niveau des revenus.

D’abord, même comme vous le faites en opérant la moyenne de tous les revenus des nationaux, le nivellement des revenus (ceux revenant aux travailleurs et les autres), inéluctable à plus ou moins bref délai et souhaitable, n’est pas une évidence pour ce qui est de leur nivellement sur le niveau bas actuel des pays fournissant nos importations (pétrole mis à part). L’évolution historique de l’humanité avec ses millénaires de mondialisme prouve le contraire.

Surtout, vous me semblez ne pas voir la différence entre le coût du travail incorporé dans le coût de nos productions et le revenu réel revenant aux travailleurs. Vous ne voyez pas me semble-t-il que la compétitivité de nos productions est plombée non par le revenu du travail, celui qui revient réellement au travailleur, mais par les prélèvements publics sur ce coût. Les pays étrangers ne sont pas disposés à payer le prix de notre outrancière étatisation incorporé dans le prix de nos productions. Ce n’est pas un produit vendable.

 


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