Walid Haïdar 23 avril 2008 17:31

 Excusez moi M. Verhille, je ne savais pas que vous ne faisiez qu’un avec vos idées.

Comme j’aime bien la logique, je vais au bout de la votre : comme vous ne faites qu’un avec toutes vos idées, et que vous n’êtes pas idiot, aucune de vos idées n’est ni ne peut être idiote.

C’est par modestie que vous n’êtes pas allé au bout de cette logique ?

Je ne vais pas polémiquer sur les 2,75 au lieu de 1,25, parceque j’estime qu’il n’y a pas débat. L’important, c’est de savoir à quel point la part de dépense faite par l’état par rapport aux richesses créées, a augmenté, le reste, c’est du pipo ou des détails.

Vous dites que si on avait accordé les 25% de différence aux gens, et donc, dites vous, à la consommation, ils pourraient se payer des écoles privées et des soins privés. Franchement, vous êtes sérieux ? Vous croyez que ça marche comme ça ?

Je suis pas très cultivé économiquement parlant, mais intuitivement, j’ai de très sérieux doutes sur le fait qu’on puisse raisonner a posteriori en des termes aussi simples.

Je vois l’économie comme un organisme vivant, hyper complexe. On ne retire pas a posteriori 25% d’un endroit pour spéculer sur ce qui se serait passé si on les avait mis ailleurs.

Quand je parle d’entretenir les vieux, je ne parle pas de la retraite, mais des dépenses de santé des vieux, qui représentent près de 80% de la dépense de santé dans notre pays.

Vous dites que je me laisse berner par les politiciens...

Pas du tout, puisque je critique leur utilisation des ressources publiques (disons même que parfois j’ai envie de brûler l’assemblée et l’Elysée tellement ils sont exaspérants) ! Mais ça n’enlève rien au fait que je suis profondément convaincu que l’école, ça ne se commercialise pas, que la santé, ça ne se commercialise pas...

Monsieur, je dis une chose très simple : il y a des choses que le marché n’est pas qualifié pour gérer. Vous êtes capables de vous en rendre compte ?

Je ne suis pas anti riche (je suis issu d’un milieu très aisé), mais que voulez vous, un riche a plus d’argent qu’un pauvre, et dans un système marchand donc, un riche est plus avantagé qu’un pauvre, et donc ses enfants sont plus avantagés et pas qu’un peu, ce qui est injuste, et entraîne un cercle vicieux qui reproduit et agrave les inégalité. Ceci est d’autant plus fort que le système est dépourvu de règles. Il y a aussi la réalité, qu’il faurdiat que vous ayez l’honnêté de constater, qui est que dans certains domaines, les systèmes plus publiques sont plus économiques que les systèmes plus privés : les systèmes de santé par exemple.

Ce sont certains fondemmentaux Républicains, socles de la Nation, qui permettent de contre balancer ces effets : l’école, la santé, les transports, la redistribution...

Maintenant, je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que l’état n’a pas à s’occuper de ce que le marché sait gérer, et que l’état doit s’occuper efficacement de ce qu’il a à gérer.

La différence entre nous, c’est que vous avez la naïveté de croire que le marché sait tout gérer, et que sa gestion de tout pourrait être en adéquation avec des valeurs fondemmentales comme l’amour de son prochain, la justice, et la transparence.


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