krolik krolik 1er septembre 2008 13:58

Notre radioactivité naturelle vient esentiellement du :

- potassium 40 de nos os.

- du carbone 14 qui vient de l’air et qui est présent dans l’atmosphère, du fait des rayons cosmiques et depuis 1945 des tirs atmosphériques. Le 14 C n’est pas présent dans le carbone fossile. Ce qui permet de faire des datations des matériels consommant du CO2 atmophérique.
On produit environ nos 100Bq/kg de poids. Pour un homme de 80kg ça donne environ 8000 Bq.

Maintenant la radioactivité artificielle présente sur le terrain provient essentiellement des retombées des essais atmosphériques, entre 1945 et 1962 ça représente environ 100 fois Tchernobyl. Mais si l’on considère seulement l’iode 131, les essais atmosphériques représentent 1000 fois le fameux nuage de Tchernobyl.
La radioactivité artificielle sur le terrain est essentiellement constituée par du césium 137 qui décroit avec une période de 30 ans. La chance c’est que la radiotoxicité du césium 137 est de 100 fois inférieure à celle du polonium à nombre de becquerels égal ingéré.
Je m’explique :

- un becquerel c’est un choc, mais il peut y avoir des chocs de "plume" ou des chocs de "marteau pilon", donc parler de becquerels ce n’est pas suffisant du tout.
Il faut s’intérroger sur les dégats causés à l’homme. Ces dégats s’expriment en sieverts.
Un certain nombre de becquerels absorbés vont générer un certain nombre de sieverts, plutôt des millisieverts ou des micro-sieverts.. Tout cela va dépendre de la nature du becquerel absorbé.
Après 60 ans d’études des phénomènes et 10 ans après Tchernobyl , le JO des Communautés Européennes a publié le 29 juin 1996 une directive donnant les valeurs de conversion becquerels ingérés / sieverts générés pour une multitude de radioisotopes. Je vous mets ici ce texte en partage, pdf. Ce texte est devenu la "bible" de la radioprotection et je n’ai jamais vu quelque part que ce texte soit contesté par qui que ce soit..
Et l’on voit que le césium 137 est 100 fois moins radiotoxique que le polonium 210.
Sur un terrain ordinaire non spécifiquement uranifère comme le bassin parisien on a déjà 10 000Bq/m2 d’activité naturelle.
Si l’on rajoute 10 000Bq/m2 de césium 137 , ces 10 000Bq seront équivalents en radiotoxicité à 100Bq de polonium 210 Donc l’activité du terrain passera en équivalent polonium de 10000 à 10100, soit un pourcent de plus en radiotoxicité.
Après on peut discuter à l’infini...

@+


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