SALOMON2345 20 novembre 2008 17:29

On parle d’empilement ce qui est le fait des pouvoirs successifs qui n’ont pas eu, hélas, les moyens - au cours du temps - de tout "réformer" en une seule fois, n’utilisant QUE les finances disponibles, années après années, et il est peut-être osé de prétendre bousculer ainsi le "château de cartes" sans risquer de l’écrouler, le mieux étant toujours l’ennemi du bien ! Un peu comme dans une installation electrique, au fil des besoins et toujours suivant ses moyens, avec le temps on rajoute une prise ici, un interrupteur par là, une boîte de dérivation par ici mais on ne peut tout faire et en même temps !
De même que les yaka veulent - voilà une idée qu’elle est bonne - HARMONISER les fiscalités européennes afin de vérifier que la moutarde est au même prix partout, de Brest à Varsovie, mais c’est oublier que justement les impôts et taxes ont une histoire particulière pour chaque pays - ici taxe sur les vélos, hier sur les fenêtres - et que la tâche ne sera pas possible par un simple claquement de doigts tant la complexité est ÉNORME ! En effet, il faut déjà déterminer une assiette commune européenne puis après cela des taux communs...bonjour les céphalées et vive l’aspirine !!!
Ce qu’il ne faut jamais oublier non plus - et que je ne cesse de répéter à plus jeune que moi qui se gausse souvent de ce qui est considéré "archaïque" - c’est que sans la première marche, un escalier n’existe pas...et que Paris ne s’est pas construit le même jour, etc, etc, etc...
Quant à notre pouvoir actuel, il ressemble à un nouveau propriétaire aux lubies nombreuses et gesticulatoires, qui veut transformer la baraque sans aucuns plans, modifier à SON GOUT toutes les pièces, toutes en même temps, tout en continuant à y travailler, à se laver, à dormir, à cuisiner, à laver le linge,bref y vivre...parmi les cartons et les outils étalés en vrac, en changeant de place l’ordre des chambres, salle à manger, salon, cave, grenier, wc, cuisines, sdb, etc...pièces encombrées dans un tas de tuyaux, de fils electriques qui pendent parmi des pots de peintures, sous des rouleaux de moquettes, des meubles déplacés dans les couloirs, des cartons qui s’empilent dans les entrées, un bordel généralisé dans toutes les pièces devenues méconnaissables et invivables ! Un peu comme les casernes que l’on va fermer sans souci des environnements bouleversés sans précautions mais surtout les tribunaux à roulettes qui ne vont manquer d’ajouter - avec la crise - au bordel ambiant et ses surcoûts, au prétexte des faire des économies !
Le philosophes prétend qu’agir sans réfléchir c’est comme tirer sans réfléchir et effectivement, viser juste est impossible à celui auquel je pense tellement il bouge !
Bienvenue en Sarkozie...


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