Illel Kieser ’l Baz 3 décembre 2008 23:13
@Yannick Harrel
 
J’ai dû m’y reprendre à deux fois pour être sûr de ce que j’avais lu.
 
Ce que vous avez écrit relève du délit et cela pourrait valoir des ennuis au Directeur de la publication de Avox.
 
Parlant des victimes vous dites :
« Car ceux qui souffrent confondent souvent justice et vengeance, ce qui est d’autant plus dangereux qu’ils ont eux même perdu une part d’humanité et de raison en fonction de l’acte subi. »
 
Ce sont donc des monstres mus par leur seule animalité et, comme tels, dangereux, si j’ai bien compris. Que doit faire le législateur selon vous : les marquer d’un code barre, les parquer ?
Allez-y, faites-nous part de vos suggestions.
 
 
Avez-vous seulement conscience de la portée de ce que vous avez écrit ?
Savez-vous ce qui est arrivé à Georges Frêche qui avait traité des harkis de "sous-hommes", en février 2006. Il avait dû rendre des comptes devant la justice pour être finalement relaxé.
Ces personnes-là, dites-vous, auraient perdu une part de leur humanité (! !!) J’ai relu plusieurs fois ce passage, me disant qu’il fallait avoir soi-même perdu une bonne part de son discernement pour avancer une telle monstruosité verbale.
 
Il est sidérant de constater combien la petite parcelle d’humanité qui réside en nous s’éclipse dès qu’il s’agit de ces affaires d’inceste. Je suis obligé de dire que cela touche bien plus loin que la raison. Je dirais plutôt plus bas que la ceinture et que ça éveille des sentiments archaïques qui font peur.
 
Dans quel monde vous croyez-vous pour affirmer qu’il existerait un risque de collusion entre juge et partie.
Vous faites référence à "Outreau" pour appuyer vos propos mais vous vous êtes laissé aveugler par vos propres préjugés d’un autre âge. Ce ne sont pas les enfants qui étaient en cause mais une seule personne qui a manipulé. J’ai parlé de Myriam Badaoui et les enfants ont dit ce qu’elle leur demandait de dire. Mais ils étaient bel et bien ses victimes.
La plupart des chroniqueurs judiciaires l’ont signalé tout au long de l’instruction et du procès. C’est vous qui oubliez et qui vous trouvez embarqué dans l’emballement aveugle des rumeurs et des fausses informations.
 
S’agissant des cas, qui existent, de fausses allégations, ce ne sont pas les défenseurs des victimes qui entretiennent actuellement ce climat de surveillance, de peur, de suspicion et de haine. Je dirai même que les affaires de pédocriminalité passent au second plan. On s’occupe des « fous », ces autres sous-hommes.
Il y a, ailleurs, un problème de société qu’il ne faut pas attribuer à des victimes qui méritent une autre forme de considération.
Il faudrait prendre un peu de distance, vous qui prêchez la sagesse.
 
Vous me permettrez de ne pas vous saluer.


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