Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 décembre 2008 09:29

Toutes les femmes qui poseront leurs guètres dans un paradis fiscal, n’en reviendront pas, par liberté totale ou prison dorée, et, ni l’une ni l’autre ne communiqueront, ni ne témoigneront. Les premières parce qu’elles s’y prélassent dans un bonheur concret, allant de palace en yatch en îles de rève, de Genève à Gstaat, mais les secondes non plus, parce qu’elles y sont enfermées ou y sont mortes. On ne peut donc le savoir que parce que leurs bourreaux prennent la peine de montrer les exactions dont ils semblent être fiers, sur internet. Pour une autre raison, mais comme le fait très bien remarquer Parpaillot, le pire des enfers se cache derrière les plus belles grilles des " paradis fiscaux ".

La matière première des paradis fiscaux est l’argent sale tiré des trafics parallèles et financant des structures immobilières hors zones d’influences territoriales que les Etats participent eux-mêmes à déclarer illégale. Certains produits naturels ou virtuels, créent ainsi des réseaux compliqués de marchés parallèles, et favorisent l’exportation de revenus défiscalisés vers les Dom-tom et autres îles lointaines. La délocalisation sauvage engrange également des marges absolument énormes, certains produits sont vendus mille fois plus cher qu’ils n’ont coûté, ce qui est à peu près le même rapport sur les produits pharmaceutiques dits " placébo ", et de tels profits nécessitent d’être cachés dans la soupe populaire. Certains d’entre eux ne sont que des zones de mélange où se mixent l’argent sale avec les fonds de pensions de retraités honnètes...

Biens mal acquis ne profitent pas toujours, bien qu’ils soient contagieux, dès que la loi se charge de les faire interdire.


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