J’avoue croire modérément aux vertus de nouvelles formules institutionnelles. C’est toujours à ses extrêmités que le pouvoir s’exprime le plus clairement : la capacité d’initiative et la capacité de sanction. Entre les deux, aujourd’hui, il y a des discours médiatisés orientés par les groupes d’intérêt, quelques débats sur la scène institutionnelle et beaucoup plus de procédures technocratiques que de débat citoyen réel.
Je suis personnellement favorable à des contrepoisons citoyens par l’introduction de représentants par tirage au sort. Mais les risques sont grands : seront-ils volontaires, seront-ils cloitrés et réduits au silence comme les jurys d’assises ou au contraire l’objet de toutes les pressions ?