Dolores 1er avril 2009 19:51

Dites-moi, sur 62 000 000 de Français, combien ont réellement besoin de parler l’anglais ou l’espéranto ?

Si je regarde autour de moi et si j’en crois mon expérience personnelle, je constate que ça n’est utile qu’à très peu de personnes.

Il est vrai que dans mon entourage, je n’ai pas de politiciens qui vont "tchatcher" à Bruxelles ou ailleurs, ni de grands managers qui font de l’import-export à l’échelle mondiale.

Comme tout un chacun, du moins ceux qui faisaient des études à la fin des années 50, j’ai dû apprendre 2 langues : l’anglais et l’espagnol.
Notez que j’aurais tout ausi bien pu apprendre à l’époque le russe, le grec, l’italien, l’arabe littéraire etc....

Pendant les 43 ans qui ont suivi la fin de mes études, je n’ai eu qu’une fois l’occasion de parler anglais pour renseigner un touriste !
Depuis 40 ans je n’ai pas parlé un seul mot d’espagnol, mais dernièrement j’ai eu à écrire à un chilien dans le cadre d’une recherche généalogique.
Avouez que l’effort d’apprendre une langue que pour n’en prononcer ou en écrire quelques mots en plus de 40 ans est totalement disproportionné.

Quelles satisfactions ai-je bien pu tirer de ces apprentissages en dehors de la satisfaction de pouvoir lire une notice en anglais alors même qu’on la trouve aussi en français ?

L’honnêteté serait aussi de reconnaître que les peuples anglo-saxon ne font aucun effort envers les langues autres que la leur.
Ce n’est pas une raison pour se tranformer en carpette et rendre obligatoire l’ apprentissage de l’anglais.

Je veux bien croire que pour un nombre limité de personnes parler anglais peut être utile ; alors que l’on fasse une liste des métiers où l’anglais est jugé indispensable et donnons à ces gens-là des cours intensifs.
Mais n’essayons pas de transformer les Français en Anglais2.
Les traducteurs ont besoin de travailler, et eux, ils ont choisi de parler une ou plusieurs langues qu’on on ne leur a pas imposées.

Je suis toujours extrêmement irritée quand je lis, j’entends ou je vois des Français qui dénigrent la France, sa langue, son histoire et qui semblent penser que c’est bien d’abaisser leur propre patrie, qu’ailleurs l’herbe est plus verte et que tout y est mieux.

 Prétendre que si on ne lit pas les auteurs américains, anglais, russes ou japonais dans le texte on se prive de culture ou de connaissances est une parfaite ineptie !
La plupart du temps les traductions sont excellentes et on y trouve ce que l’on veut bien y trouver en ce qui concerne les autres cultures.
 
Quand à l’espéranto, où d’aucuns voient une panacée, j’en entends parler depuis 50 ans et c’est toujours au point mort !
Il serait bon que tous ceux qui ne pensent qu’à établir ce "machin" se posent la question de savoir pourquoi ça n’a pas marché, ça ne marche pas et pourquoi ça ne marchera jamais.

L’esperanto n’est pas une langue, c’est un "truc" artificiel : il ne se réfère ni a un peuple, ni à un pays, ni à une histoire ; il n’a pas de littérature et ne reflète aucune pensée ou réflexion.
Le fait qu’on "invente" des mots au fur et à mesure des besoin démontre qu’elle est anarchique et qu’elle n’évolue pas de façon harmonieuse.
Bref, une "non langue" !











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