pigripi pigripi 4 avril 2009 10:22

@Christian

Le vrai féminisme que je soutiendrai serait le combat mené par des femmes qui réaliseraient une vraie gréve du sexe et de la maternité pour s’opposer et éradiquer définitivement cette violence biologique qui réside dans le coeur des males !

La grève du sexe pour les femmes des guerriers, c’est le sujet de Lysistrata, pièce écrite par Aristophane (non, ce n’était pas un rappeur smiley)

Ceci dit, je pense en effet que les mère-de-fils ont une énorme responsabilité dans l’encouragement à la violence de leur rejeton à travers elles imaginent prendre leur revenche sur tous les mâles qui les oppressent.

Pour ma part, j’explique la violence masculine par la nécessité de se dégager d’un cordon ombilical qui empêche de respirer.

Les femmes sont souvent les premières à préférer leur enfant mâle, à espérer engendrer des mâles, à les favoriser autant dans les soins que dans l’alimentation et l’éducation. Elles sont les premières à materner leur compagnon en lui épargnant toutes les tâches emmerdantes de la vie pendant que le chéri oeuvre à sa brillante carrière, entretient sa forme sur les gradins des stades et se délasse avec ses copains au bistro en causant cul ... de femme.

Les mères sont les premières à demander à leurs filles de les aider à la cuisine, de débarasser la table ou de garder le petit frère ou la petite soeur pendant que leurs fils fait mususe sur son ordi ou regarde le foot avec papa à la téloche. Elles sont les premières à donner des poupées à leur fille et des fusils à leur garçon, des dinettes à l’une et un meccano à l’autre, imposer la bonne tenue à l’une et le laisser aller à l’autre, dire qu’un garçon ne pleure pas et qu’une fille est fragile.

Mais ce comportement abusif et nocif de la mère ne serait pas possible sans la passivité ou la complicité du père. Les hommes laissent faire parce que ça les arrange bien.

Pour que ça change, il faudrait que hommes et femmes arrêtent ensemble ce cercle vicieux de fabrication du mâle macho et misogyne (toutes des putes sauf maman) en respectant davantage les potentialités et la personnalité de leurs enfants, en les éducant au respect d’autrui sans préjugés sexistes.

Non, ça ne veut pas dire ignorer le gendre et faire disparaître les comportements sexués, ça veut dire ne pas lier le genre à la fonction sociale comme on nne devrait pas lier la race à la place sociale (ex. tous les Antillais et toutes les Antillaises aides-soigants dans les hôpitaux ...)


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