Si je peux me permettre, le plus important dans le rap n’est pas le texte, aussi violent soit-il, mais la musique.
Des rythmes complexes, des harmonies subtiles, des melodies variées à l’infini qui ravalent tous leurs predecesseurs musiciens au rang de sympathiques baladins de MJC
Devrions nous soumettre à la vile censure des creatifs virtuoses pour quelques dérapages textuels probablement à prendre au 254eme degré ?
Non messieurs-dames, chez les Orelsan, Joey Starr, et autres Roi Enoch se cachent les Bartok, Satié et autres Yehudi Menuhin et autres Hendrix du XXIeme siecle. Mais en mieux. L’Artiste n’a pas de compte à rendre à une société trop épaisse pour apprehender son art.