pigripi pigripi 5 avril 2009 13:16

@Christoff_m et Armand

je ne fais pas une généralité, mais moi je m’inquièterais plutot de la dégradation des rapports hommes femmes, volontaire parce que bénéfique à tous les marketeurs de la mondialisation, et surtout de l’impact déplorable sur les générations à venir qui sont incités à baiser par des soi disant libérateurs avant d’etre matures et meme de savoir écrire !!

Que les rapports entre hommes et femmes soient dégradés, c’est un fait. Mais pour dégrader, il faut d’abord grader et les rapports hommes/femmes n’ont jamais été idylliques pour la bonne raison que l’être humain est complexe dans ses rapports avec autrui et que la place des femmes dans les sociétés à travers le monde et les âges a été conditionnée par sa fonction reproductrice. L’homme était conditionné par sa fonction guerrière de défense et de conqêtes pour amasser des richesses.

Depuis le 18ème siècle, la philosophie a évolué et a fait passer en actes les idées d’égalité, de droits de l’homme, de liberté individuelle, d’autonomie par rapport à la communauté d’origine, etc. A partir du 19ème siècle, l’industrialisation a permis de déléguer à des machines des tâches qui étaient auparavant dévolues aux esclaves, aux femmes, aux muscles des hommes. "Moulinex libère la femme" smiley

L’émancipation des femmes a été possible grâce à la rencontre des idées et des techniques, de la science et de la technologie. La répartition des tâches qui définissait les fonctions sociales n’est plus aujourd’hui fondée sur des aptitudes sexuées. Sauf la reproduction ... pour l’instant.

La société est un tout. Philosophie, lois, politiques, santé, éducation, travail, loisirs, sexualité, tout évolue ensemble et tout se tient même si les évolutions ne sont ni linéaires ni simultanées.

Autrefois les mariages étaient arrangés pour protéger la propriété et la faire fructifier, pour assurer la pureté de la descendance, pour réaliser des alliances politiques et les femmes n’étaient pour les hommes qu’un moyen de réaliser leurs objectifs, elles étaient une marchandise qui se vendait avec la dot. Cela ne faisait ni le bonheur des hommes, ni celui des femmes. La littérature regorge d’exemples.

Aujourd’hui, dans notre société occidentale en particulier, les considérations matérielles et politiques ne sont pas la priorité dans le choix de la compagne ou du compagnon, il y a donc moins de garants, moins de références, moins de régles, moins de surveillance familiale et sociale. Les gens sont plus libres de faire leur choix comme de les défaire. On divorce beaucoup mais on arrive à trouver des périodes de bonheur intense qui n’existaient pas autrefois.

Avec les révolutions culturelles à partir des années 60, hommes et femmes ont dû recomposer et imaginer leur place, entre eux et dans l’ensemble de la société. Les femmes qui avait été privées de droits, enfermées, dirigées, exploitées, opprimées y ont gagné beaucoup tandis que les hommes qui devaient renoncer à leurs prérogatives y ont beaucoup perdu.

Nous sommes aujourd’hui dans une phase d’ajustement des rôles masculins et féminins. Tout est à construire et à imaginer. Ce n’est pas facile. Je pense que c’est plus difficile pour les hommes que pour les femmes et il n’est pas étonnant que leurs relations donnent lieu à tant d’incompréhension et de frustrations.
Ce n’est pas une raison pour renoncer en criant sa haine de l’autre sexe. Il faut de l’intelligence, de la patience et du temps pour construire.

Pour finir, une historiette sur les différences entre femmes et hommes :
Quand un homme regarde une femme pendant 4 secondes, c’est qu’il est vraiment mordu.
Quansd une femme regarde un homme pendant 4 secondes ...ça ne veut rien dire smiley))


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