Philou017 Philou017 15 août 2009 14:18

Pourquoi les historiens ne parlent pas des choses qui dérangent :
Ils sont sélectionnés pour cela, comme le montre Mme Lacroix Riz :

Il faut donc à nouveau constater :
- que les bibliographies de concours, accordant un monopole de fait, surtout par le
procédé des « étoiles », aux colloques et séminaires auxquels participent les rédacteurs de la
bibliographie et les professeurs nommés aux jurys de concours, deviennent un instrument
suprême pour recruter des historiens « conformes », non-« dissidents », en violation des
traditions libérales de l’université française (violation d’autant plus choquante en l’occurrence
que les citoyens français se sont récemment montrés majoritairement non européistes, cf.
infra) ;
- que notre historiographie dominante pratique désormais les méthodes de l’ancienne
École libre des Sciences politiques devenue Institut d’études politiques dans le but de former
des « élites » intellectuelles acquises sans réserves aux vertus du statu quo, en l’occurrence
« européen » ;
- qu’il est anormal que les anciens étudiants et thésards du professeur nommé au jury
de l’agrégation en tant que spécialiste d’une question (spécialité que nul ne lui conteste) - cité treize fois dans un cadre collectif et huit fois en nom propre - soient seuls en responsabilité de la bibliographie correspondante ;
- qu’il est aussi anormal que la subordonnée hiérarchique d’un professeur soit
rédactrice d’une bibliographie qui cite ce supérieur trente-cinq fois ; mais aucun des ouvrages d’un professeur « dissident » aussi qualifié sur l’histoire de l’Europe que le précédent ;
- que la valeur scientifique des travaux et le respect des droits et libertés des citoyens étudiants, futurs professeurs (dispensateurs d’enseignement civique) ou non, auraient requis référence à un minimum plus décent d’historiographie non « europtimiste ». Les candidats au concours qui ont voté comme la majorité des électeurs français au référendum sur la constitution européenne de mai 2005 se sentiront particulièrement contraints et censurés.
Quelque ait été leur vote, tous seront interdits d’information équilibrée.

Sa critique porte sur l’histoire de Europe, mais s’applique à bien des domaines.

On comprend pourquoi la majorité des historiens en vue sont des conformistes bêlants.


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