prolapsus 1er octobre 2009 19:25

Heureusement que les industriels ne peuvent nous forcer à acheter ces poisons, quoique avec la raréfaction de l’offre qualitative on y arrive peu à peu.

Les consommateurs que nous sommes tous sont de plus en plus regardant quand à la qualité de la nourriture et malgré les combines légales (mais pas morales) et les pièges qui nous sont tendus, si nous consommons bio et local en masse, l’industrie se pliera au mouvement.

Il faut avoir déjà savouré des fruits et légumes (des vrais) pour être en mesure de faire la différence. Dans ce sens les nouvelles générations sont défavorisées car elles naissent dans un environnement ou les produits de la terre ont un goût et une odeur de plastique régurgité.

C’est un peu le rôle des anciens qui connaissent le goût des bonnes choses de faire leur éducation et de transmettre leurs savoirs (exemple de Pierre Rabhi et son oeuvre en Afrique et dans le reste du monde).

Pour ce qui est des semences originales d’antan dont la plupart ont quasiment disparues de la circulation (à part peut-être dans l’arche du jugement dernier ou de joyeux philanthropes ont investi), je crois qu’il y a des associations comme Kokopelli qui diffusent des variétés autrement introuvables. Cependant, ces structures doivent batailler ferme contre des aberrations légales qui transforment de simples graines, des produits bons pour notre santé en substances illégales et interdites.

Le mieux que l’on puisse faire au niveau individuel est de les soutenir, sinon nos belles paroles n’auront pas grande valeur si elles restent au niveau du discours.


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