galien 27 octobre 2009 11:36

Il y aussi un facteur d’aggravation du sentiment de précarité, d’impuissance des employés, c’est la dématérialisation de leur condition et des moyens de production.
Alors les derniers ouvriers peuvent, dans le rapport de force, occuper leur usine, saboter, détruire la machine outils, quel est le moyen de coercition, de subversion, du salarié de l’industrie de service ?
Casser son ordinateur de bureau n’aura aucun impacte sur la capacité de production de l’entreprise, au contraire, dézinguer une machine outil de plusieurs millions d’euros, qui ne pourra être « relocalisée » est un bien plus grand maux pour la direction.
Il ne reste donc que notre propre corps, la seule chose dont nous soyons encore le propriétaire, avant qu’il ne devienne brevetable (HADOPI et « Bangkok mon amour » ne se sont pas encore penchés sur les droit d’auteur des suicide chez FT).
En réalité un seul corps de l’entreprise de service peut encore quelque chose, c’est le service informatique, où la diffusion de quelque virus ou vers non porcin pourraient être un moyen de pression autrement plus convaincant. Les méthodes et moyens du grand soir doivent décidément s’adapter au temps qui passe.

Pour ceux qui se posent encore la question de pourquoi, l’illustration :
http://www.dailymotion.com/video/xaoj0n_didier-lombard-pdg-dorange-et-la-pe_news


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