Bardamu 4 novembre 2009 09:08

Excellent article !

Désormais, toutes le notions dont le « moderne » se prévaut sont par avance galvaudées.
On détruit, puis on montre à tous les ruines, en prétendant qu’il s’agit-là de nouveaux édifices.
La novlangue moderniste est « oxymorique », chaque mot enfermant son contraire.
Si on vous dit « identité » donc, c’est qu’elle n’existe déjà plus.

Rappelez-vous, ne vous a-t-on pas parlé de « communication », quand chaque jour les êtres s’éloignaient de plus en plus les uns des autres !
De « différence », et de son « droit à y accéder », quand tout est uniformisé, indifférencié, à l’identique !
De « sexualité libérée », quand l’exhibition vient en lieu et place de l’érotisme et que le sex toy assure le passage du sex-appeal au sexe à piles !

Alors, oui !... l’identité nationale, à ce tarif, nul doute qu’ils peuvent l’agiter aux yeux des gogos tel un hochet consensuel, quand dans le même temps elle gît par six pieds sous terre !
Remarquez, toutes les impostures sont aujourd’hui possibles : Begbeider, l’écrivassier au nez cocaïné, vient bien d’avoir un prix littéraire !


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