Cher LeGus,
Comme je l’ai expliqué
devant des parlementaires, la question sociale ne m’a pas attendu, moi le
musulman, pour se poser et elle se posera tant que la misère africaine et
asiatique poussera des êtres à venir chercher de meilleures conditions de vie à
nos côtés. La question islamique ne peut se confondre avec la question sociale :
elle s’y ajoute.
Vous feignez d’ignorer que
nos femmes et hommes politiques de droite comme de gauche s’occupent surtout
des questions qui vous préoccupent et très mal de la question islamique. Il se
peut bien qu’ils ne soient pas très efficaces comme politiques, mais je crains
que vous n’ayez pas de propositions plus probantes.
Votre postulat, qui est le cœur de votre propos,
est faux. Et comme nous somme en démocratie, nous sommes en droit de vous
demander : que proposez-vous concrètement cher concitoyen ?