Lucien Denfer Lucien Denfer 11 janvier 2010 14:12

Une analyse interessante et juste si l’on considère la période envisagée, soit les trente dernières années.

Toutefois, je ne suis pas persuadé que les raisons véritables aient été évoquées. Plutôt qu’une crise de l’identification à une classe sociale, concept anachronique évoluant au gré des désirs de chacun (tout le monde veut vivre dans de meilleures conditions et s’enbougeoiser quelque peu ou si vous préférez la version comique, on est de gauche quand il s’agit de l’argent des autres mais bien plus conservateur lorsqu’il est question de son patrimoine personnel), je pense plutôt à une crise générale de la représentativité.

Que ce soit au niveau associatif, syndical, politique, au plan local, régional, national, les individus ne se sentent plus dignement représentés. La démocratie n’est qu’une idée qui reste à mettre en application tant les moyens de contourner ses principes sont abondants.

Quand à l’aspect moral, je ne me risquerait pas à critiquer le conportement de ceux, parmi les plus démunis, dont le seul « pouvoir » réside dans la possibilité d’exprimer un non-choix en glissant un bout de papier dans une urne, une fois tous les cinq ans, quand dans le même temps les personnes par eux désignées pour les représenter succombent aux sirènes du confort et de la recherche de pouvoir personnel.

Si nous étions dans une véritable démocratie, ils nous serait possible de révoquer à mi-mandat, en sanction de l’échec à suivre la politique promise lors des élections. Dans une vraie démocratie, les citoyens pourraient décider sur tous les aspects de leur mode de vie, sans passer par un système de procuration qui permet aux élus de n’en faire qu’à leur convenance. Dans une vraie démocratie, une nation ne pourrait entrer en guerre contre une autre nation sans l’aval de la majorité de son peuple.

Mais si vous préférez on peut continuer à faire semblant...


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