Par ailleurs, comme je l’ai déjà écrit ailleurs, la liberté d’expression ne serait rien sans la liberté d’opinion.

Et exprimer une opinion, ce n’est pas énoncer un fait absolu et établi scientifiquement. C’est juste un point de vue qui, par définition, n’est vrai que dans la conviction de celui qui le proclame.

J’ai écrit un peu partout, depuis les premières mises en garde de la pandémie grippale AH1N1, que c’était une arnaque destinée à détourner l’attention de la pandémie financière, ce n’était qu’une opinion, étayée par des indices convergents. 

Avais-je le droit de le prétendre à l’époque ?

Bigard, Kassovitz, Harrit, Gage, ont-ils le droit de montrer les aspects troublants du 11 septembre ? A-t’on le droit de suspecter un « inside job » ? de réclamer une nouvelle enquête ?

Peut-on légitimement rappeler qu’il reste plus de 190 disparitions ou meurtres non-élucidés à Toulouse ? A-t’on le droit de continuer à débattre de l’affaire Beregovoy ? de l’affaire Boulin ?

Ou en est-on réduit à « faire confiance » ? Aux médias, à la justice, au politiquement correct dicté par le système ? 

Y a-t’il seulement une décennie au fil des siècles, où nous n’aurions pas été déçus d’agir ainsi, de cette soumission à toutes les mafias institutionnelles qui ne perdurent que grâce à une omerta généralisée et complice, à l’instar de l’Eglise catholique aujourd’hui ?