Francis, agnotologue JL 28 avril 2010 11:29

La crise ?? Quelle crise ?!

Ce ne sont pas des crises mais des batailles, des épisodes de la guerre que le pouvoir de l’argent livre contre le pouvoir du nombre, autrement dit, que la finance mène contre les démocraties.

Ou dit autrement encore, ce qu’on appelle crises ne sont que des épisodes catastrophiques ( au sens thomien) de la guerre des classes.

C’est pourquoi on n’est pas près d’en voir la fin. Quoique !  smiley


Chomsky écrit ceci : « En reprenant en gros Adam Smith, Dewey disait que la politique est l’ombre que les grandes entreprises projettent sur la société. »

La mondialisation libérale divise les nations pour mieux les faire tomber. 

Chomsky évoque la mini-mondialisation qui a présidé à la création des Etats-Unis à partir des Etats indépendants : extrait :

« C’est une sorte de globalisation à petite échelle. Puis les tribunaux et les avocats arrivèrent et créèrent un nouveau corps entier de doctrine qui donna aux firmes une autorité et un pouvoir qu’elles n’avaient jamais eu auparavant. Si vous regardez le contexte de l’époque, c’est le même qui mena au fascisme et au bolchevisme. Beaucoup de tout ceci fut soutenu par des gens appelés progressistes, pour ces raisons : ils affirmaient que c’était la fin des droits individuels. Nous sommes dans une période où les compagnies prennent le pouvoir, où le pouvoir se consolide et se centralise. C’est censé être bénéfique si vous êtes un progressiste, par exemple un marxiste-léniniste. De ce contexte sortirent trois choses majeures : le fascisme, le bolchevisme et la tyrannie d’entreprise… Ce fut une création consciente qui fonctionna comme Adam Smith l’avait dit : les architectes principaux de la politique renforcent le pouvoir étatique et l’utilisent selon leurs propres intérêts. »

Tyrannie d’entreprise, ou selon le mot qui convient : corporatisme.


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