Marc Bruxman 8 juin 2010 20:55

Ma cousine est espagnole et elle a effectivement du quitter le pays pour trouver un boulot payé à sa mesure. La bas, la paie d’un ingénieur télécoms n’était tout simplement pas à la hauteur de ce qui se fait ailleurs. 


Mais il faut signaler que si l’on parle de l’espagne comme un seul pays, il y a des différences très nettes entre les régions. La crise semble les avoir encore accentués. Barcelone et la Catalogne en général semble bien moins touché que le reste du pays par la crise. Pour l’instant Zapatera a réussi à enterrer les pressions séparatiste mais il y a un risque que malheureusement elles reviennent. 

Sortir de l’euro pour l’espagne est impensable. Sa dette extérieure exploserait litéralement, ses taux d’intérêts aussi et le pays serait rayé de la carte financiére en peu de temps. Sans compter justement que à ce moment la les pressions des minorités catalognes et basques pour prendre leur indépendence deviendraient intenables. Ces deux régions ayant les moyens de rester dans l’euro si elles sont seules, il est clair que leurs élites auront un argument « de poids ». Pour Madrid cela va être un cauchemar. Paris ne va pas apprécier non plus, car si les basques d’espagne bougent, cela pourrait réveiller des régionalismes français pour l’instant beaucoup moins extrémes qu’en Espagne. (Car nos régionalisme culturels ne correspondent pas aux régions les plus riches du Pays). 

Mais il ne faut pas oublier que la dévaluation de la monnaie a lieu en ce moment (l’euro baisse) et que l’on en bénéficie déja. Couplé à quelques mesures d’assainissement de l’économie, cette dévaluation de fait devrait remettre sur les rails l’économie espagnole en peu de temps. Et nous éviter un énorme bordel séparatiste qui n’est pas souhaitable vu le risque de guerre qu’il nous fait courrir. 







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