frédéric lyon 20 juillet 2010 20:01

On se demande quel est le but de cet « article ».


Mais il est assez facile de répondre à cette question : c’est un « article » qui demande l’introduction de la polygamie dans le droit français.

Et la réponse à cette demande est bien entendu : NON.

De même qu’il n’est pas question d’introduire le droit de répudiation. Je tiens à le préciser une fois de plus, puisqu’on a vu que les musulmans résidents en France ont cherché récemment à faire introduire cette autre disposition de la Charria dans le droit français à l’occasion d’une affaire de « divorce » montée de toutes pièces par un couple de musulmans.

Cela étant dit il est bien vrai, et nos amis musulmans ne peuvent pas s’empêcher de le remarquer, que le droit français est incompatible avec la Charria et qu’il est impossible de vivre en France en se conformant aux règles juridiques énoncées par la Charria sans violer le Code Civil, ainsi que la Constitution de la République.

Mais ce n’est pas notre problème, c’est bien le leur et c’est la raison de leur demandes répétées de modification des lois démocratiques qui règnent dans notre pays.

Il est bon sans doute de rappeler ici un certain nombre de principes juridiques et constitutionnels qui échappent totalement à l’entendement de nos amis qui viennent d’un autre continent, mais aussi, et surtout, d’un autre siècle :

1) En France l’égalité des femmes et des hommes est un principe intangible et incontournable. C’est pourquoi il ne peut être question d ’autoriser la polygamie ou la répudiation des épouses.

Soit-dit en passant, on ne pourrait autoriser la polygamie en France que si on autorisait en même temps la polyandrie, en vertu de l’égalité des droits des hommes et des femmes, et on voit bien alors qu’il vaut mieux en rester à la monogamie comme règle juridique pour éviter les complications !

2) Donc, en France la polygamie est interdite. En revanche avoir des relations sexuelles ou non, avec la femme, ou avec l’homme, de son choix est un droit imprescriptible, dans le cadre d’un mariage légal, et même en dehors de ce cadre.

3) Donc en France l’adultère n’est pas interdit et commettre un adultère n’est plus un crime, ni un délit depuis longtemps. 

Personne n’est allé en prison, ni n’a du payer une amende, parce qu’il avait commis un adultère. 

La seule conséquence juridique d’un adultère est la rupture éventuelle du lien matrimonial, si et seulement si, la rupture de ce lien est demandée par le partenaire (l’homme ou la femme, ce point étant à préciser à nos amis musulmans qui s’imaginent peut être que seul l’homme dispose du droit de se séparer de son conjoint) qui a été la victime de cet adultère.

La rupture éventuel du lien du mariage est donc la seule conséquence juridique de l’adultère. C’est une conséquence mineure qui ne touche que les relations juridiques entre deux personne et qui ne concerne nullement la société toute entière qui s’en fiche complètement.

4) Un homme, où une femme, a parfaitement le droit d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires en même temps en dehors des liens d’un mariage légal et ceci n’a rien a à voir avec la polygamie. 

De plus, ils ont parfaitement, l’un comme l’autre, le droit d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires en même temps alors qu’ils sont mariés avec une personne, si cette personne n’y voit aucun inconvénient. Et cela arrive plus souvent qu’on ne croit.

En d’autre terme les relations sexuelles sont libres et elles peuvent être multiples à partir du moment où elles n’entrainent aucune conséquences juridiques.

L’objet réel de cet « article » est donc de suggérer un nouvel attentat aux droits des femmes, on observera d’ailleurs qu’il y est bien question de polygamie et que la polyandrie n’est même pas évoquée ! 

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