Tiberius Tiberius 30 juillet 2010 12:19

@ Christoff_M

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il est bien évident que les enfants des milliardaires ont de bonnes chances d’être milliardaires à leur tour, ne serait-ce que parce que quelques dizaines de milliards ne s’évaporent pas du jour au lendemain même quand on se contente de dépenser sans rien faire de bon dans sa vie. Mais le fait est qu’on peut constater, en étudiant les nouvelles fortunes qui s’érigent, qu’aucune situation sociale ne nous prédispose à atteindre un niveau de réussite de cette ampleur.

Steve Jobs, le patron d’Apple, est l’enfant adoptif d’un simple ouvrier. Larry Ellison le patron d’Oracle est issu du Bronx d’une famille également très modeste. La mère de Carl Icahn était institutrice et son père gagnait péniblement sa vie en chantant à la synagogue. Tous les milliardaires ne sont évidemment pas issus de milieux aussi modeste puisque Bill Gates est un fils d’avocat (cependant tous les enfants d’avocats ne deviennent pas milliardaires loin de là). George Sorros est fil d’écrivain et Paul Allen comme les deux jeunes patrons de Google ne sont pas issus de familles fortunées.

Bref, s’il est probable qu’un enfant d’universitaires aura de meilleures chances que celui d’un ouvrier de faire de bonnes études, il n’aura en revanche pas davantage de chance que celui de l’ouvrier de devenir milliardaire. Il n’y a aucun avantage décisif que l’on puisse donner à ses enfants pour leur permettre d’atteindre ce sommet de la réussite sociale, sinon de les faire d’ores et déjà milliardaires à leur naissance. Mais vous n’avez alors aucune garantie qu’ils le restent bien longtemps. Regardez Bettencourt qui se fait voler sa fortune sous le nez de ses héritiers impuissants à obtenir justice de l’état.


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