eric 2 août 2010 18:57

SOS racisme n’ a jamais existé comme vraie association (d’ailleurs le montant des ressources propres le prouve). Je connaissais Serge Malik et quelques autres. Il m’ont raconté On a pris le porte serviette d’un cacique socialiste, on a demandé à la FEN et au PS de désigner d’office des militants dans leurs fichiers, et on a organisé des concerts gratuits à grands frais pour faire venir des jeunes, allant jusqu’à leur payer train et autobus pour faire croire que le mouvement existait.
Mais dans le genre fausse assoc, financée par l’état, sans militants, sans engagements, sans bénévolat, et fromages pour des foules de gens, ce n’est pas grand chose. Le seul secteur social, hors sanitaire, représente environ de mémoire 60 milliards d’euro de frais de fonctionnement, 1,8 million de feuilles de payes (formation, animation, etc...) Si un peu tous le monde profite du système, environ la moitié sont, de fait, non des associations citoyennes, mais des démembrements de l’administration, utilisées notamment pour contourner les procédures de contrôle politique et légale de la dépense publique. A droite, on trouve quelque trucs. Le patronnat à travers les structures formation pro touche un peu. Le FN en son temps, avec les crédits de formation. Mais, massivement, c’est le principal mode de financement des seconds couteaux de la gauche.

En l’absence totale de transparence, de contrôle démocratique,des structures soi disant associatives, mais peuplée de professionnels militants, utilisent l’argent commun sans que le citoyen ait son mot à dire. Dans le tas, il en est qui font des choses bien. Il en est aussi beaucoup qui font n’importe quoi et sans oublier leurs intérêts personnel. Lors d’une discussion à l’assemblée nationale, le monde associatif de gauche avait essayé de faire passer un texte proposant de permettre de « rémunérer les bénévoles » !!! Jusqu’à concurrence de 43 000 FF par mois !
Mais dans les deux cas, il est parfaitement scandaleux que de telle sommes d’argent public soient dépensées pratiquement sans contrôle citoyen.

C’est vraisemblablement, par les montant impliqués, le plus grands scandales financier et démocratique dans notre pays.

C’est aussi une bombe politique potentielle, parce que si on essaye de mettre un peu de démocratie dans ce système opaque, on touche au beefsteak des plus militants de la gauche écolobioalter.

Potentiellement, c’est le conflit des intermittents (120 000 bénéficiaires° multiplié par 10).

Pour cette raison, il faudra que la crise des finances publiques deviennent encore plus dramatique pour que qui que ce soit gauche et droite confondu, ose toucher à ces écuries d’augias. Sauf à ce que les citoyens eux même aillent y mettre leur nez.

Un bon exemple, l’OBRAL http://obral.viabloga.com/

Quand on a les chiffres, comme c’est le cas dans cet article sur SOS racisme, le citoyen est conduit à se poser des questions.

Autre exemple dans ma région : festival d’intermittent du spectacle organisé par le fil d’un conseiller de Jospin, 5 jours, budget total, de l’ordre de 95 000 euro, essentiellement en subventions publiques. Fête populaire organisée par les jeunes locaux : subvention 300 euro pour trois jour, le reste auto financé.

Renseignez vous, les chiffres sont censés être public et vous pouvez les trouver. Que vous soyez de gauche ou de droite, c’est le système lui même qui est pervers et dispendieux. Ceci est d’autant plus scandaleux que cela se fait en théorie au nom des « pauvres » et pour eux.


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