franc 30 septembre 2010 19:46

P JC Allard a raison ,c’est la raison qui choisit les axiomes en science

Il ne faut pas confondre dogme d’une croyance et axiome d’une science ------------------------------------un axiome peut bien être indémontrable il n’en est pas moins vrai par son évidence en soi ,soit par la vérification expérimentale a posterio soit par l’évidence produite par l’intuition a priori de l’évidence en soi ,qui est un sens de la raison ,mais qui en plus n’empêche nullement la vérification expérimentale après coup ---------------------------------alors qu’on ne demande aucune vérication expérimentale pour les dogmes croyancieux

Ainsi les axiomes de la science physique que ce soit la mécanique newtonienne ,la mécanique quantique ou la théorie de la relativité générale sont vérifiables expérimentalement a priori ou a posteriori -----------------------------------pour l’histoire ,au début les savants étaient sceptiques envers les axiomes de la théorie de la relativité mais c’est seulement lorsque cette théorie a pu expliquer certains phénomènes comme la trajectoire bizarre d’une planète que les autres théories ne pouvaient pas expliquer que la théorie de la relativité a été acceptée par le monde des savants

Certes sur le plan de la théorie axiomatique formelle,on peut poser n’importe quel axiome a priori ,même le plus farfelu ,qui n’ a aucun sens ou qui est contradictoire en soi ,mais alors aucune inférence ne peut en être déduite et que donc son utilité ou sa performance enterme de connaissances produites est nulle ,ce qui est équivalent à une théorie nulle,totalement stérile ou entièrement fausse,et que donc la raison doit rejeter si elle veut établir une théorie qui soit féconde ---------------------------------------------en principe , par nature et par essence ,la raison choisit les axiomes les plus simples ,les plus évidents mais qui produisent le plus de déductions de propositions et de théorèmes de la théorie c’est à dire le plus de connaissances inférées par les axiomes de cette théorie -------------------------------le rapport entre le nombre d’axiomes simples et le nombre de propositions ou de connaissances déduites forme le rapport de la performance de cette théorie ,plus ce rapport est petit ou tend vers zéro ,plus la performance de la théorie est grande ou tend vers l’infini .

On voit donc que le choix des axiomes est déterminant pour le degré de performance de la théorie --------------------------------------------si on choisit n’importe quel axiome qui n’a aucun sens ou qui est contradictoire en soi ,par exemple la négation du principe de l’identité ou la négation du principe de contradiction ,alors la performance de la théorie est nulle puisqu’aucune déduction n’est possible à partir de ces axiomes contradictoires en soi

l’implication de la raison dans le choix des axiomes pour que la théorie soit la plus performante est donc totale


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