sisyphe sisyphe 3 octobre 2010 15:16

Bon ; l’auteur reste figé dans son propre dogmatisme, alors, on va le renvoyer à la définition de la spiritualité : 


La spiritualité définit une aspiration personnelle qui a trait à la nature essentielle de l’être vivant, à l’âme, à ce qui est en deçà ou au-delà des besoins matériels ou des ambitions terrestres, voire à la relation à Dieu dans le cas d’une spiritualité non athée.

Spiritualité non religieuse 

La religion est une organisation collective alors que la spiritualité, aspiration personnelle comme nous l’avons dit plus haut, est de plus en plus rendue à l’individu. Si, comme l’affirment certains sociologues, les spiritualités organisées des religions subissent aujourd’hui l’effet de l’individualisme de l’époque contemporaine7, ce n’est que justice (Cf. spiritualité et idéologie) !

Depuis la naissance de la philosophie, c’est-à-dire depuis la naissance de l’humain, certains revendiquent leur spiritualité sans appartenir à aucune religion : ils expriment, par exemple, une préférence pour l’humanisme (pouvant relever de l’athéisme ou non)8.

Mais c’est surtout à partir de la seconde moitié du XXe siècle que se développent des approches spirituelles non religieuses, parmi lesquelles une mouvance qui se fait appeler spiritualité laïque9. La spiritualité laïque se présente comme une vision universelle de l’intuition spirituelle propre à chaque être humain, intuition qui peut être définie comme un ressenti d’unité avec la totalité et une perception d’un état d’être transcendant la matière. La spiritualité laïque se dit non dogmatique, non sectaire et ouverte au débat et à l’élaboration progressive d’une société plus unie et partageant des valeurs communes.

Le philosophe Vladimir Jankélévitch approchait ainsi, à la suite de Bergson, au plus près des fondamentaux d’une spiritualité humaine, ou d’une « philosophie première », proche de la conception bouddhiste.

Le bouddhisme exprimait déjà à son émergence le besoin d’une régénération de la spiritualité hors des dogmes des religions établies. Selon Matthieu Ricard, interprète français du 14e Dalaï Lama : « Très attaché à la notion de « spiritualité laïque »10, le Dalaï-Lama déclare que « la religion est un choix personnel et que la moitié de l’humanité n’en pratique d’ailleurs aucune et qu’en revanche les valeurs d’amour, de tolérance, de compassion prônées par le bouddhisme concernent tous les humains, et cultiver ces valeurs n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou non »10. »

Le néo-paganisme du xxe siècle est une résurgence des croyances et pratiques, plus ou moins revisitées, qui précédaient le christianisme avant la fin duive siècle.

Spiritualité et idéologie 

Par extension et abus de langage, « spiritualité » a souvent désigné un discours spirituel ou un courant spirituel. En ce sens, Daniel S. Larangé a raison d’affirmer que la spiritualité constitue un discours social composé de représentations partagées par une communauté d’esprit. La spiritualité forme une idéologie11. La spiritualité apparaît dès lors comme l’expression même de toute forme de culture. Elle véhicule tout un système de valeurs qui singularise chaque société. La littérature qui exprime le plus clairement les aspirations et les craintes d’une communauté, devient de ce fait le lieu privilégié d’une investigation possible du « discours spirituel ».

Et le bouddhisme N’EST PAS une religion.

Bref, votre article ne résiste pas à l’analyse (matérialiste ou spirituelle) la plus élémentaire. 


Suivant. 



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