Le bateleur Le bateleur 7 avril 2006 09:02

Je profite des deux dernières interventions qui posent précisément les bonnes questions, pour mettre en réponse un article que j’avais prévu en suite et qui s’est perdu entre chez moi et la table de rédaction d’Agoravox (sourire²)

(bien évidemment, dans cette version, les liens et les illustrations, sont absent)

Bananas* ... rappelez vous, l’UMP

Des voix de plus en plus nombreuses s’indignent ces jours-ci, de la situation politique en France tout à fait stupéfiante, ainsi que de la façon dont le pays est actuellement (non) gouverné.

Le chef de l’état, tel le grand prêtre de la nation a parlé, comme un oracle, c’est à dire avec des paroles dont il possible d’extraire à peu près n’importe quel sens en rapport avec les convictions éventuelles de l’interprète.

Son premier ministre, chef naturel du gouvernement, est prié de ne plus s’occuper du dossier principal en cours.

Le ministre de la cohésion sociale « prend des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi * » votée (la peine prévue par le code pénal est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende, dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende si elle a été suivie d’effet)

Le patron du principal (mais non le seul) parti de la majorité se voit investi des tâches de son supérieur hiérarchique, tandis que le chef du groupe de député de ce même parti se retrouve qualifié, et seul, pour envisager des négociations avec les représentants de « la France dans la rue » afin de faire émerger une nouvelle proposition de loi, censée remplacer celle qui a pourtant été votée à deux reprises par les « légitimes représentants du peuples » (49-2 puis vote de confiance).

Ce que j’évoquais dans un précédent article se répète à présent (parce qu’il y surgit naturellement comme une évidence) sur de nombreuses lèvres, à savoir que

 : dans une république autre que bananière, une assemblée et un gouvernement ainsi déjugés par le peuple et l’autorité suprême, leur travail commun jeté aux orties, se doivent de se démettre l’une et l’autre.

Qu’attend-t-on pour cela ?

Pourquoi cette conduite de l’Etat totalement antidémocratique s’impose-t-elle dans le camp de la majorité ?

C’est ici qu’un peu de mémoire nous permettra de comprendre les enjeux actuels de la mission confiée à monsieur Bernard Accoyer.

En effet, le premier nom, le vrai, le seul, camouflé un temps derrière des vocables qui ne lui conviennent guère et notamment celui de « Populaire », la signification initiale de l’UMP est (et a toujours été) Union pour une Majorité Présidentielle.

La France n’est plus gouvernée, la mise à l’écart de tous les acteurs légitimes en témoignent, elle est en campagne. Et c’est ce qui explique que les rênes de la nation soient ainsi, sur le sujet capital de l’emploi, mis entre les mains d’un parti dont la « fonction principale » est de faire élire celui qui en est le chef.

CODE PENAL (Partie Législative)

Section 1 : Des abus d’autorité dirigés contre l’administration http://lexinter.net/Legislation2/abusd’autorite.htm

* PROGRAMME DE L’UNION POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE (UMP) POUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2002

Télécharger le document (format RTF) http://programmepolitique.free.fr/ump_2002.html

25 engagements pour la France, avec Jacques Chirac

INTRODUCTION : LE TEMPS DE L’ACTION RETABLIR L’AUTORITE DE L’ETAT

LIBERER TOUTES LES ENERGIES DES FRANÇAIS

CREER DE NOUVELLES SOLIDARITES

Luc Comeau-Montasse

du fagot des Nombreux


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe