Francis, agnotologue JL 2 décembre 2010 10:31

Bon article. Je voudrais rebondir sur ceci, vous écrvez : « Les négociations internationales sur le climat vont finalement permettre au régime égyptien - lui parmi d’autres - de diluer sa part de responsabilité dans l’érosion du delta du Nil et dans le déclin des réserves hydriques ».

Dans le même esprit, je bous recommande ces article très pertinents eux aussi :


« Qu’attendre de Cancun ?28 novembre 2010 extrait : » Dans le cadre du projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org), durant 6 mois, nous avons réalisé des dizaines d’interviews de spécialistes du climat, de militants d’organisations sociales et environnementales, d’intellectuels, d’individus engagés pour des modes de vie plus soutenables. Sans détour, ils nous ont confié leurs attentes vis-à-vis de Cancun, des négociations officielles et des initiatives de la société civile. La vidéo de 8 minutes et l’article qui suivent sont un condensé de quelques-unes de ces réponses.

« ... « Des caravanes pour démasquer le gouvernement mexicain » : Nombreux sont ainsi celles et ceux qui pointent l’importance des batailles locales pour obtenir des politiques climatiques à la hauteur des enjeux.

... « La loi des glaciers en Argentine, qui est une véritable politique climatique » selon Roque Pedace, n’est-elle pas aussi le fruit des luttes contre les méga-projets miniers à ciel ouvert en Argentine ? A ce sujet, Julia Cuadros Falla de l’organisation péruvienne CooperAccion est sans équivoque : « si les activités minières comptent assez peu dans le réchauffement climatique global, elles sont par contre à la source de profondes transformations climatiques locales », favorisant « les sécheresses sur un versant de la montagne et des inondations de l’autre ».

Dans le même esprit, les scientifiques ne sont pas convaincus que les « gigantesques inondations » dont a été victime le Mexique à la fin de l’été soient dus au réchauffement climatique comme l’a affirmé le président mexicain Felipe Calderon. La déforestation pour laisser place à de l’agriculture d’exportation, une urbanisation sans limite sont autant de réalités locales qui ont joué et qui favorisent les phénomènes climatiques extrêmes. Et autant de politiques locales qui pourraient être profondément modifiées. C’est d’ailleurs l’objectif des caravanes qui vont sillonner le Mexique à compter du 28 novembre que de « démasquer le gouvernement mexicain qui ne mène pas, comme il le dit, une politique verte mais qui détruit notre territoire » selon Alberto Gomez. »



Une loi pour protéger les glaciers Par Sophie Chapelle (5 octobre 2010)

Le projet de protection des glaciers et de l’environnement périglaciaire vient d’être adopté de justesse ce 30 septembre 2010 au Congrès, à Buenos Aires, par 35 voix contre 33, et une abstention. De quoi décevoir plusieurs multinationales minières qui lorgnaient sur ces zones inexploitées. Le texte « vise à préserver les glaciers en tant que réserves stratégiques d’eau pour la consommation humaine et l’agriculture », explique la sociologue Maristella Svampa dans un entretien vidéo. Désormais considérés comme des « biens publics », les glaciers argentins vont faire l’objet d’un inventaire national en vue de les protéger et d’en assurer le suivi.

Pour autant, le coup porté aux pratiques des multinationales minières est nuancé par le retrait de l’article 17. Ce dernier interdit l’ouverture de nouveaux gisements dans la zone protégée jusqu’à ce que soit achevé l’inventaire. Les compagnies minières et pétrolières vont donc pouvoir poursuivre leur extraction, même si selon l’article 15, des études environnementales mesureront l’impact des travaux. Dans un communiqué, l’union des assemblées citoyennes relativise cette avancée législative : « L’application de la loi, dans les territoires où opèrent les transnationales minières, demeure sous la tutelle des gouverneurs qui roulent pour les entreprises minières ».

 


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