Peretz Peretz 17 décembre 2010 17:13

Pas de « coup de pouce » Ce que je considére comme une véritable supercherie : son indexation sur le taux de l’inflation, dont le chiffre officiel fourni par l’INSEE est déjà discutable (hors tabac, et remboursements S.Sale). Ensuite, la baisse du pouvoir d’achat des revenus indexés sur le SMIC est patente sur le long terme est insidieuse car portant sur de nombreuses années. C’est le principe, vu dans un sens inverse à celui que l’on connaît, des intérêts composés. En effet, une simple remise à niveau du SMIC et autres revenus qui sont indexés n’empêche que pendant un an, pendant ce retard donc, ces revenus stagnent alors que l’inflation augmente en continu. Le rattrapage devrait se faire également en continu au moins mensuellement, aussitôt que l’indice est connu et non chaque année. Certes il peut y avoir un « coup de pouce » sur le long terme, mais c’est rare et on ne sait pas comment il est calculé. D’autre part cette indexation est basée en partie sur une augmentation moyenne des salaires ouvriers laquelle peut se situer en dessous de l’indice de l’inflation : les salaires moyens ouvriers ont de leur côté, tendance à n’augmenter qu’en relation avec le salaire minimum garanti, ce qui renforce cette anomalie en amplifiant le phénomène de stagnation, d’autant que là aussi la perte annuelle s’applique : le SMIC qui baisse en valeur absolue induit en retour une augmentation elle-même plus faible que la moyenne. On tourne en rond. Cette double indexation montre que cette méthode semble faite pour retarder et diminuer les revenus salariés réels conformément aux souhaits des entreprises. Même principe concernant les retraites indexées sur l’inflation. Mais où sont les syndicats ? www.voixcitoyennes.fr


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